septembre 2022 - Burgundy School Of Business

Un diplômé développe un bar à vin en licence de marque

Antoine Castillon déploie Le Cercle des Arômes et son concept de vins au verre

Antoine Castillon, diplômé du Bachelor BSB en 2014, a lancé son bar à vin Le Cercle des Arômes en 2017 à Colmar. « Le concept est simple : nous proposons plus de 150 vins au verre, que l’on peut déguster en 12cl ou en 6cl pour les crus les plus prestigieux », explique-t-il.

« Nous avons aujourd’hui la deuxième plus grande carte de vins au verre de France, avec des partenariats partout à travers le pays, un réseau fort qui nous permet de panacher nos références à la bouteille avec des prix avantageux. Nos clients peuvent ainsi découvrir des viticulteurs indépendants de toutes les régions de France, tout en profitant d’une carte de mets de qualité préparés devant eux, à grignoter et partager. »

Virus de l’entrepreneuriat

Fort du succès de ce bar et d’un deuxième ouvert en 2019 toujours à Colmar, Antoine a dorénavant pour ambition de déployer son concept, d’abord dans le grand-est de la France, et pourquoi pas à un niveau national dans un autre temps. « J’ai eu le temps de réfléchir au développement de mon projet pendant la crise du Covid, et j’ai considéré qu’il y avait un vrai potentiel via la licence de marque. Un nouvel établissement a ainsi récemment ouvert à Mulhouse. »

Antoine, qui a toujours eu le virus de l’entrepreneuriat et se souvient de sa formation au Bachelor BSB comme constituant « un formidable écosystème pour se lancer », est donc en recherche de futurs licenciés. « Mon concept s’adresse principalement à des jeunes en sortie d’étude ou des cadres en reconversion qui souhaiteraient créer leur entreprise dans un environnement sympathique, avec de belles perspectives de rentabilité. »

Serez-vous tentés par l’aventure du Cercle des Arômes ?

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Claude Chapuis présente L’Âme des Vignes

Le nouveau livre du professeur de la School of Wine

Claude-Chapuis-prof

Claude Chapuis, professeur en viticulture et culture à la School of Wine & Spirits Business (SWSB), vient de publier son nouvel ouvrage, L’Âme des Vignes – Regards sur le vignoble bourguignon, aux éditions Dominique Guéniot.

Bourguignon, issu d’une famille de vignerons d’Aloxe-Corton et déjà auteur de nombreux livres sur la vigne et le vin, Claude Chapuis nous entraîne ici sur des chemins qu’il connaît bien et nous fait découvrir le riche patrimoine d’un vignoble aux cent visages, qui fait rêver le monde entier.

Les yeux dans le vignoble bourguignon

Humbles ou puissants, riches ou pauvres, savants ou simples ouvriers, les personnages attachants qu’il nous fait rencontrer ont œuvré à la pérennité de la vigne. Grâce à eux, la Bourgogne s’est ouverte au monde et a fait venir le monde à elle. Nous découvrons en outre des traditions de vendange, des produits de la vigne autres que le pinot et le chardonnay maintes fois célébrés, la flore et la faune, la lutte contre la falsification des vins, la réticence de la région à l’égard de la publicité.

La Bourgogne est vue par les yeux de visiteurs célèbres comme Thomas Jefferson, sous la plume d’écrivains comme Colette ou Jean-François Bazin, et à travers les œuvres d’artistes comme Maurice Emmanuel ou Henri Bouchard. Dans ce livre, le vignoble bourguignon se révèle en maints détails cocasses et anecdotes insolites. Cette évocation dont les fils s’enchevêtrent constamment s’adresse aussi bien aux connaisseurs qu’aux néophytes.

L’Âme des Vignes a été présenté par l’auteur lors de l’édition 2022 du festival « Livres en Vignes » au Clos Vougeot, le 25 septembre 2022.

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Soft power en majesté

Comment Elisabeth II a renforcé le soft power du Royaume-Uni

Notre professeur émérite Mario d’Angelo analyse dans cet article l’impact de la Reine Élisabeth II dans le soft power de son pays, au cours de ses 70 ans de règne.

Comme l’on pouvait s’y attendre, la disparition d’Élisabeth II a ouvert un moment événementiel planétaire. Les marques d’hommage se sont multipliées dans le monde : déclarations de chefs d’état et drapeaux en berne dans de nombreux pays dans et en-dehors du Commonwealth, illuminations spéciales à New-York, Paris ou Rio… jusqu’aux journalistes de nombreux journaux télévisés en Europe vêtus de noir.

Comment expliquer cette formidable émotion et attention pour une reine sans réel pouvoir ? Nul doute que se concrétise là son capital symbolique et culturel et, ce faisant, la notable contribution de la souveraine défunte au soft power de son pays.

Incarnation de l’identité britannique

Outre-Manche, l’institution monarchique millénaire est gravée dans la mémoire collective. Elle s’appuie sur des rituels bien établis, revus d’ailleurs sous Victoria pour rendre le cérémonial encore plus éclatant. Alors que les monarques constitutionnels virent leur pouvoir réel diminuer, le protocole était affermi pour pouvoir faire d’eux l’incarnation de l’union et de l’empire en expansion. Solennités et pompe devaient assurer un rayonnement national et international dont la part prépondérante dépendrait du monarque symboliquement omniprésent (tout est fait en son nom). La plupart des fastes protocolaires assurant ce rayonnement ont perduré sous le long règne d’Elisabeth II, masquant en partie le déclin tangible du Royaume-Uni depuis la Seconde Guerre mondiale.

Mais le rite monarchique de la « mère des démocraties » parlementaires fait aussi de la fonction royale un dépositaire de la culture politique du pays et de ses valeurs universelles. Ainsi le couronnement, cérémonie d’abord religieuse venant investir la royauté de sacralité, a trouvé une interprétation profane : placer la personne royale dans la continuité de la nation, au-dessus du champ politique. Cette position auréolée a un effet sur la fonction comme sur la personne royale dans l’accomplissement de son rôle en lui apportant la légitimité de la tradition et en faisant d’elle l’incarnation de l’identité britannique.

Figure positive et habile

La personnification de la fonction se fait à travers le style. Il s’exprime tant dans les obligations protocolaires strictes que dans des moments moins formels qui prendront une place grandissante au fur et à mesure que des touches de modernisation étaient apportées entre 1953 et 2022.

C’est d’une figure qu’il convient de parler plus que d’une personne exerçant un pouvoir effectif : une figure féminine, souriante, doublée de douceur des manières et d’élégance des tenues. Tous éléments porteurs d’image positive, attractive et attachante. Une figure qui manie les signes. Si les discours de la reine sont soit convenus soit écrits par le gouvernement (donc lus), son propre soft power se joue quant à lui dans le symbolique. Il sert globalement le système institutionnel en adoucissant les rugosités de la vie politique : signes distants avec le style frontal de la Dame de fer, attachement affiché à Balmoral dans une Écosse aux velléités indépendantistes, chapeau aux couleurs de l’Europe lorsque triomphent les Brexiteurs, etc.

La popularité de la reine a certes connu des bas mais un socle de confiance s’est forgé autour de plusieurs paramètres : intensité des visites internationales et des tournées dans le Commonwealth, admiration du respect de son engagement à vie au service du peuple et du Commonwealth, attractivité des cérémonies d’apparat, figure conciliante du never explain never complain.

La dignité de la fonction royale combinée à la longévité du règne et à la popularité acquise mondialement ont aussi induits une forme de charisme de la monarque. Il s’est traduit par de la déférence de la part de ses interlocuteurs comme en témoignent nombre de responsables politiques de pays étrangers s’étant trouvés dans cette situation. En outre, le temps long a induit expérience et connaissance des dossiers et des personnes, laissant une influence, non visible, de la souveraine tant au sein des institutions britanniques que du Commonwealth et dans les rapports internationaux.

Médiatisation mondiale

En déclarant avec détermination qu’elle servira à vie son peuple et le Commonwealth, la toute jeune Élisabeth prenait un engagement frappant. Enregistré et diffusé par la télévision, il pouvait être ressorti régulièrement des archives de la BBC pour rappeler ce pacte et son respect par la souveraine.

L’image de la reine a été dès lors mondialement médiatisée. La présence médiatique se renforcera par les multiples cérémonies royales prestigieuses (discours du trône, visites d’Etat, parades, jubilés) et les grands évènements familiaux. Il sera même actualisé par l’ajout d’une touche d’humour aux JO de 2012 (le saut avec James Bond) ou en 2022 (le thé avec l’Ours Paddington). Deux séquences qui soulignent la correspondance entre l’humour royal et le trait culturel britannique bien connu. Quant aux médias « people » qui ont si souvent tenu les Windsor sous pression, ils ont finalement servi l’image positive d’une « reine grand-mère » au cours des deux dernières décennies.

On peut aussi relever comme indicateur de la notoriété médiatique les 193 versions linguistiques de la page Elizabeth II sur Wikipédia. Certes moins que V. Poutine (216), N. Mandela (213) ou les Beatles (205) mais plus que Mao et le pape François (164), Madonna (141) ou la princesse Diana (107).

La médiatisation dans le temps long a affermi la stature internationale de la reine épaulée à partir de 2016 par les héritiers de la charge. Il n’est pas étonnant donc que de nombreux chefs d’état et de gouvernement soient présents à ses funérailles. L’imposant et impeccable spectacle cérémoniel que les Britanniques livrent au monde refait de Londres pour un temps un centre diplomatique global. Ultime résultat élisabéthain au service du soft power britannique qui acquiert sur ce point un incontestable avantage compétitif sur d’autres puissances moyennes dans le monde.

Mario d’Angelo, Professeur émérite à BSB, Vice-président de l’association Idée Europe

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Inauguration d’une épicerie solidaire permanente

BSB au soutien de ses étudiants en difficulté

Une étagère de collecte permanente de l’épicerie solidaire BSB a été inaugurée mardi 13 septembre 2022, en présence de Stéphan Bourcieu, Directeur général de BSB, et des étudiants de l’association Owl For You. Stratégiquement placée juste à l’entrée du Campus BSB Dijon, elle va permettre à chacun – étudiants, collaborateurs mais aussi visiteurs – de faire des dons tout au long de l’année.

« Auparavant les collectes se faisaient de manière ponctuelle », explique Anne-Laure Brochet, Chargée de mission Accréditions, Classements et RSE à BSB… « Aujourd’hui cette installation permanente est précieuse puisque la collecte de denrées alimentaires non-périssables, de vêtements et de produits d’hygiène va pouvoir se faire en continu, au fil de l’année. »

C’est l’association à dimension solidaire de BSB Owl For You qui assure l’organisation de cette épicerie solidaire : elle récupère les denrées et les distribue aux étudiants de l’Ecole qui en ont besoin.

Lutte contre la précarité

« Généralement, c’est une petite dizaine d’élèves qui a besoin de ces aides chaque année, même si la crise du Covid risque malheureusement d’accroitre la précarité », précise Alexandrine Bornier, responsable du Département DAP (Développement et Accompagnement Personnels).

« Par ailleurs il n’est jamais évident pour ces étudiants de faire les démarches pour se faire aider, donc nous faisons en sorte de faciliter les choses. Dans le même esprit, pour lutter contre la précarité menstruelle, des distributeurs de protections périodiques gratuites ont été installés dans quelques toilettes du campus, dans le cadre d’une opération menée avec le Conseil régional et grâce à une subvention du CROUS. »

Dispositif complémentaire

« Cette initiative d’épicerie solidaire permanente, de nos étudiants pour nos étudiants, illustre concrètement l’engagement solidaire et les valeurs de la communauté BSB », poursuit Sophie Pouchet, Responsable de la Fondation BSB.

« Mais cela vient également compléter l’arsenal des dispositifs d’aides déployé au sein de l’Ecole, notamment par notre Fondation. Je pense en particulier aux bourses « coup de pouce » qui permettent d’attribuer 2.000€ à un étudiant devant faire face à un accident de la vie ou à une précarité financière, ou encore aux BSB Prêts d’honneur. Notre mission est aussi de faire en sorte que les étudiants qui en ont besoin n’hésitent pas à venir vers nous. »

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Classement du FT 2022: BSB 62e business school mondiale

Meilleur classement historique, 7e business school française en progression de carrière

BSB figure à la 62e place du classement 2022 des meilleurs Masters in Management du monde publié ce lundi 12 septembre par le Financial Times. C’est le meilleur classement historique de l’École au sein de ce ranking de référence, avec une place de gagnée par rapport à l’édition précédente.

Après la consolidation de la 14e place obtenue au SIGEM cet été, BSB poursuit sa remarquable dynamique.

Parmi les 100 institutions qui ont été classées dans cette édition 2022, BSB se distingue particulièrement sur trois dimensions :

  • Une place de 7e école française en progression de carrière (+1 place) ;
  • Une 11e place mondiale en expérience internationale (+9 places) ;
  • Une diversité à l’École remarquée, avec une stricte parité femmes/hommes au sein des étudiants, de la faculté et de la gouvernance.

Une large part de l’évaluation des écoles se base sur une enquête alumni : merci aux diplômés de la promotion 2019 qui ont massivement et positivement répondu à cette enquête.

Retrouvez ici l’intégralité du classement 2022 des Masters en Management du Financial Times.

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Une rentrée conquérante !

1400 nouveaux élèves, conférences inaugurales avec les sportifs Guillaume Gille et Raphaël Poulain

Le coup d’envoi des rentrées BSB a été donné lundi 29 août après un été 2022 qui restera comme un cru remarquable en termes de recrutement : les deux programmes principaux de l’Ecole – Master Grande Ecole (MGE) et Bachelor – font ainsi le plein en ayant accru leur sélectivité. 1400 nouveaux étudiants dont près de 300 internationaux rejoignent ainsi les campus de Dijon et Lyon, avec une très forte croissance des effectifs sur le site rhodanien (plus de 800 étudiants).

Les premières semaines sont notamment rythmées par différents dispositifs d’intégration et d’immersion dans le monde des grandes écoles de management, comme le challenge d’innovation responsable Innovation Sprint, et par les conférences inaugurales, cette année des sportifs Guillaume Gille et Raphaël Poulain.

Le plein de prépas !

Cette année encore, le Concours BCE a été très réussi avec 255 étudiants admis pour autant de places offertes. BSB consolide sa 14e place au SIGEM – classement qui donne une photographie du choix des candidats issus de classes préparatoires, et donc de l’attractivité des écoles auprès de ce public. BSB a connu une progression de 7 places en 10 ans dans ce tableau. Par ailleurs la sélectivité est en hausse avec un gain de 120 places par rapport à 2021 concernant le rang du dernier affecté.

« Ces excellents résultats font écho à la dynamique très positive de notre École et viennent confirmer la pertinence du modèle alternatif de BSB, dont le positionnement historique est centré sur l’accompagnement des étudiants », analyse Stéphan Bourcieu, Directeur de BSB. « Nous lançons d’ailleurs en cette rentrée Pathfinder, dispositif global et transversal qui va renforcer l’accompagnement de nos étudiants depuis leur intégration jusqu’au premier emploi. »

« Le marché des classes préparatoires est de plus en plus tendu : la concurrence est très vive mais nous sommes satisfaits de rester dans le match et comptons bien être toujours plus attractifs auprès de ce public. »

Recrutement gagnant

Toujours concernant le MGE, 360 étudiants sont recrutés via le Concours Passerelle, ce qui correspond aux objectifs. Cette année exceptionnelle en termes de recrutement se confirme sur les autres programmes et types d’intégration : ce sont ainsi plus de 1400 nouveaux étudiants qui rejoignent les campus de Dijon, Lyon et Paris, dont près de 300 venus de l’international.

Du côté du Bachelor, 190 élèves arrivent en première année à Dijon, et 100 à Lyon, là encore en cohérence avec les objectifs. Pour sa deuxième rentrée, le nouveau campus BSB Lyon poursuit son essor et accueillera plus de 800 étudiants – soit une hausse des effectifs de l’ordre de 35%. L’alternance elle-aussi continue de séduire puisqu’ils seront 900 élèves à choisir cette modalité cette année.

Challenge d’innovation responsable

Au programme de la rentrée notamment, la quatrième édition de l’Innovation Sprint BSB est proposée aux 360 nouveaux élèves de pré-master : pendant trois jours, quatre entreprises les défient sur des thématiques sociétales en leur demandant de répondre à des problématiques concrètes.

Cette année, TotalEnergies, la Société Générale, La Poste Groupe et Lustucru Frais sont les partenaires du challenge, moment privilégié pour apprendre à connaître ses nouveaux camarades, mais aussi stimuler sa créativité et se sensibiliser aux méthodes de recherche requises en Grande École.

Sportives conférences inaugurales

En fin de challenge, les équipes présenteront des pitchs de leurs propositions devant un jury composé des entreprises, puis les gagnantes se verront remettre un prix le mercredi 14 septembre, à l’occasion des grandes conférences de rentrée.

A Dijon (16h30 au Palais des Congrès de Dijon), elle sera animée par Guillaume Gille, champion olympique de handball et actuel sélectionneur de l’équipe de France de handball. A Lyon (16h30 sur le Campus BSB Lyon), elle sera animée par Raphaël Poulain, ancien joueur de rugby emblématique du Stade Français aujourd’hui conférencier.

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L’étude d’un élève sur la place des femmes dans le secteur...

Aurélien Maffre présente sa thèse sur la représentation féminine au sein du conseil d’administration dans le secteur du jeu vidéo

Prochainement diplômé du Master Grande Ecole BSB, Aurélien Maffre souhaite poursuivre sa carrière professionnelle dans un secteur qui le passionne, celui du jeu vidéo, au sein des services marketing / communication. Dans le cadre de sa spécialisation de dernière année en International Business, il a eu l’occasion de suivre des cours sur la gouvernance d’entreprise, au cours desquels il a notamment pu explorer les notions d’instances de direction. Après de nombreuses recherches, il a décidé d’utiliser le conseil d’administration pour évaluer la représentation des femmes et leur inclusion dans cet organe. En se concentrant évidemment sur le secteur qui lui tient à cœur : le secteur vidéoludique.

Il nous présente ici son travail, qui fait naturellement écho aux recherches menées par les équipes de l’Axe Finance-Gouvernance-RSE, en particulier l’annuel Baromètre de la Diversité dans les Conseils d’Administration.

J’ai constitué mon étude avec un premier pilier consacré à la revue de littérature. Cela m’a permis d’explorer des études et recherches théoriques de chercheurs. J’ai ainsi mobilisé deux concepts principaux :

  • La théorie du tokénisme, qui consiste à mettre en pratique l’inclusion de personnes souvent minoritaires de la part d’un groupe ou d’une organisation afin de pouvoir “se vanter” d’être inclusif. Plus précisément, cela apparait lorsque les entreprises prennent ces décisions non pas par conviction de vouloir établir l’égalité mais davantage par contrainte sociale.
  • La théorie de l’objectivation, plus souvent appelée objectivation sexuelle. Elle décrit un comportement adopté par une personne qui se sent considérée, évaluée, réduite et/ou traitée comme un simple objet par les autres. Notamment par certains médias qui abusent de ce phénomène.

Dans la première partie, j’ai défini ce qui fait un conseil en évaluant son rôle, sa constitution, mais aussi en prenant en compte l’aspect réglementé par l’Etat avec des lois pour régir cet organe. Puis, j’ai montré l’évolution de la présence des femmes au sein du conseil d’administration au cours des dernières années.

Dans la deuxième partie, j’ai pris comme point de départ le secteur du jeu vidéo, en cherchant des réponses à ma problématique. J’ai mis en avant des éléments permettant de comprendre le manque de candidatures féminines lié à des problèmes d’éducation et d’image du secteur en partie.

La suite de mon étude s’est faite en évaluant ma problématique à l’aide d’hypothèses que j’ai établies suite à mes recherches dans ma revue de littérature. Les trois premières étant basées sur la théorie du tokénisme et les deux autres sur la théorie de l’objectivation. Elles ont fait l’objet d’une étude qualitative menée auprès de 7 professionnels du secteur.

Les résultats de mon étude ont permis de confirmer certaines de mes hypothèses et en ont réfuté d’autres.

Sensibiliser, légiférer, écouter

Les résultats de mon travail montrent que même si la parité dans un conseil d’administration est favorable et permettrait de débattre davantage des décisions à prendre, le conseil d’administration est un organe indispensable à la vision globale d’une entreprise à tout point de vue. Cependant, il est parfois éloigné de la prise de décision réelle sur les besoins en recrutement d’une entreprise. Il en va de même pour les questions de choix artistiques, créatifs et de développement visant à représenter des personnages féminins dans une œuvre vidéoludique, qui émanent le plus souvent d’équipes spécialisées dans ces questions, qui peuvent être amenées à faire valider leurs choix par le conseil d’administration selon les productions.

La conclusion nous amène à penser qu’il est impératif d’amplifier le travail avec les écoles et les centres de formation pour mobiliser et sensibiliser les plus jeunes. Cela peut partir du collège à la fin du lycée, pour permettre aux futurs étudiants d’être amenés à choisir leur orientation professionnelle. Il faut communiquer davantage sur les possibilités et l’accessibilité des parcours liés au secteur du jeu vidéo, mais aussi insister sur le fait que les studios et les éditeurs recherchent des talents féminins de tous horizons.

Il est également important de continuer à travailler avec les associations qui militent pour l’inclusion des femmes dans le secteur du jeu vidéo telles que Women In Games, Horizonjeuvidéo, Game Only, Women In Tech. Par ailleurs, continuer à réguler les instances dirigeantes par l’instauration de lois est essentiel pour que les grandes entreprises du secteur donnent l’exemple au reste du marché. Et même si des mesures symboliques sont parfois nécessaires pour améliorer les problèmes d’inclusion, elles restent une solution à court terme. Un autre point important à aborder est celui des ressources humaines. Leur rôle est essentiel dans le choix du recrutement, qui a un impact sur la représentation dans les équipes de développement. Ces équipes ont un impact sur l’image des femmes au sein des productions. Les ressources humaines servent également de passerelle entre ces équipes et le conseil d’administration.

Pour finir, il est important de rester à l’écoute des femmes qui travaillent dans le secteur, de ceux qui défendent ces questions et d’écouter les joueurs et joueuses en général. Dans tous les cas explorés dans cette thèse, il est bénéfique d’augmenter le nombre de femmes au sein du conseil d’administration afin de parvenir à un débat plus équitable sur les questions stratégiques de recrutement et de choix de représentation des femmes.

Consulter le mémoire (163 pages – PDF)

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