avril 2021 - Burgundy School Of Business

BSB signe l’Accord de Grenoble sur la transition socio-écologique

Quatrième école de management à s’engager en paraphant ce document émanant de la COP2 Etudiante

BSB vient de signer l’Accord de Grenoble, document émanant de la COP2 Etudiante. L’Ecole fait partie des 20 premiers établissements signataires et la quatrième école de management après HEC, ESSEC et GEM. En tout, ce sont 70 établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui se sont mobilisés dans le cadre de cette démarche, qui a permis la production d’un livret blanc et donc la rédaction de l’Accord de Grenoble.

En paraphant ce document, BSB s’engage plus avant dans la transition socio-écologique à travers 11 objectifs concrets sur la formation des étudiants et des collaborateurs, la recherche, les partenariats, l’insertion professionnelle, les politiques sociales et la gestion environnementale du campus.

Forte mobilisation multi-acteurs pour la transition

« Nous avons contribué à cette initiative en mobilisant diverses parties-prenantes à l’Ecole », explique Anne-Laure Brochet, Chargée de Mission Accréditations, Classements et RSE à BSB. « Deux élèves ambassadrices membres de l’association Ecologic’owl ont animé un groupe de travail tripartite composé d’étudiants, d’enseignants-chercheurs et d’administratifs. »

« Nous nous sommes réunis une petite dizaine de fois en février et mars afin d’échanger, en nous concentrant particulièrement sur trois thématiques que nous avions choisies parmi huit : Enseignement (former aux enjeux écologiques), Travail (insertion, emplois d’aujourd’hui et de demain) et Construire le campus (transition(s) et protection de l’environnement). »

La COP2 Etudiante est une initiative étudiante qui aspire à accélérer la prise de conscience de l’enseignement supérieur au sujet des problématiques environnementales. Elle se propose d’accompagner les établissements dans cette démarche en utilisant l’intelligence collective et des rencontres multi-acteurs. BSB, très attachée aux enjeux RSE, s’est naturellement engagée dans cette action.

Plus d’informations sur le site web de la COP2 Etudiante : https://cop2etudiante.org/

Retour à la liste des actualités

NOTRE STORY POUR S’INFORMER inspire.

NOTRE STORY INSPIRE EST UNE INVITATION À LA DÉCOUVERTE D’INITIATIVES À IMPACT POSITIF. VÉRITABLE REVUE DE TENDANCES, ELLE A POUR OBJECTIF DE SENSIBILISER NOTRE COMMUNAUTÉ AUX DÉMARCHES RESPONSABLES, D’ÉVEILLER LES CONSCIENCES ET DE POUSSER À L’ACTION.

1M € pour des fonds de soutien

Deux « Fonds BSB » sont créés en faveur de l’accompagnement des élèves et de l’innovation pédagogique

BSB annonce la création ce mois d’avril des « Fonds BSB » qui seront consacrés au soutien de deux piliers de l’Ecole : l’accompagnement des élèves et l’innovation pédagogique. 1M € y est alloué, dont la moitié dès cette année 2021.

« Dans cette période de profondes transformations de la société, nous faisons plus que jamais le choix d’investir dans ces deux enjeux majeurs qui sont au cœur de l’ADN de notre Ecole, portée par les valeurs d’excellence, d’esprit d’entreprendre, d’innovation et de solidarité », indique Stéphan Bourcieu, DG de BSB.

800.000 dédiés au soutien des élèves

Cette somme dont la moitié est libérée dès 2021 va se déployer sur trois dimensions :

  • « BSB Prêts d’honneur » (400.000 dont 200.000 € dès 2021)

Ce dispositif d’ouverture sociale a pour mission de soutenir des élèves en difficulté financière, a fortiori dans le contexte actuel difficile, en finançant une partie de leurs études sous la forme de prêts d’honneur sans caution ni intérêts. Ces prêts permettront également aux élèves de solliciter les partenaires bancaires de l’Ecole pour bénéficier de prêts complémentaires, le cas échéant sans caution. Ce système de financement vient compléter le dispositif de bourses au mérite de la Fondation BSB qui soutient les élèves en difficulté depuis 2014.

  • « BSB Entrepreneurs » (350.000 dont 150.000 € dès 2021)

Il s’agit d’un fonds d’investissement dans les projets entrepreneuriaux des élèves de BSB. Il interviendra en co-investissement sur des projets en incubation ou en post-incubation. Il complète le dispositif Start-up Studio de la Fondation BSB qui accompagne déjà les élèves-entrepreneurs grâce à des bourses de stages. « L’esprit d’entreprendre est une valeur historique de BSB, école créée en 1900 par un entrepreneur, Léon Gadeault », précise Stéphan Bourcieu. « Au cours de leur cursus, tous les élèves sont acculturés à l’entrepreneuriat et BSB déploie un dispositif d’accompagnement des élèves-entrepreneurs avec des parcours de formation dédiés et un incubateur, The Entrepreneurial Garden ».

  • « BSB Talents » (50.000 dès 2021)

Les bourses « BSB Talents » ont vocation à accompagner des élèves talentueux dans leur quête de l’excellence et la réalisation de leurs projets. « Une Grande Ecole de management, ce sont évidemment des élèves qui démontrent leur excellence académique, mais ce sont également des élèves qui ont fait le choix de l’excellence dans leurs trajectoires personnelles : talents artistiques, culturels ou sportifs de haut niveau ; nous pensons qu’il est aussi important de les appuyer », détaille Stéphan Bourcieu.

200.000 dédiés à l’innovation pédagogique

L’innovation pédagogique est plus que jamais au cœur des préoccupations stratégiques de BSB. La création d’un Learning Lab by BSB doit permettre d’expérimenter de nouvelles pédagogies et de créer de nouveaux enseignements exploitant en particulier les nouveaux outils digitaux. Le fonds « BSB Innovation », pour lequel 100.000 sont libérés dès 2021, soutiendra ainsi les initiatives pédagogiques portées par les professeurs comme les élèves de l’École par l’attribution de bourses de financement sur appels à projets.

Dispositif complémentaire des bourses de la Fondation BSB

Ces Fonds BSB viennent compléter le système de bourses mis en place depuis 2014 par la Fondation BSB :

  • Bourses « Coup de pouce » (100.000 par an), destinées à des étudiants confrontés brutalement à des incidents de la vie, sélectionnés sur critères sociaux et académiques. En 2020, 56 bourses de trois niveaux (1.000 €, 2.000 € et 3.500 €) ont été délivrées.
  • Bourses d’Excellence et de mérite, prenant en charge tout ou partie des frais de scolarité. Ainsi chaque année une bourse d’excellence équivalente aux frais de la première année est offerte aux 50 étudiants boursiers arrivés premiers au concours d’entrée BCE (575.000 € potentiels). Plus d’une soixantaine d’autres bourses sont délivrées pour l’ensemble des programmes de l’Ecole.
  • Bourses « BSB Start-up Studio » consacrées à l’entrepreneuriat et comprenant des Bourses « frais de vie » (3.000 € pour un étudiant incubé sélectionné) et des Bourses « Projet » (entre 2.000 € et 7.000 € en guise de premier apport pour des projets entrepreneuriaux d’élèves incubés).
Retour à la liste des actualités

NOTRE STORY POUR S’INFORMER inspire.

NOTRE STORY INSPIRE EST UNE INVITATION À LA DÉCOUVERTE D’INITIATIVES À IMPACT POSITIF. VÉRITABLE REVUE DE TENDANCES, ELLE A POUR OBJECTIF DE SENSIBILISER NOTRE COMMUNAUTÉ AUX DÉMARCHES RESPONSABLES, D’ÉVEILLER LES CONSCIENCES ET DE POUSSER À L’ACTION.

Retour sur la deuxième édition du Challenge Deep Dive

Innovation pédagogique autour de l’Intelligence Artificielle, cette année au service du partenaire Kéolis et des problématiques de mobilité

Pour la deuxième année consécutive, BSB a proposé entre janvier et avril à l’ensemble des élèves de 1ère année du Master Grande Ecole un challenge pédagogique plaçant l’Intelligence Artificielle en son cœur, le module Deep Dive. Pendant un semestre, ce sont ainsi près de 400 étudiants répartis en 64 équipes qui ont mis leur potentiel de créativité et d’innovation au service du partenaire cette édition, le Groupe Keolis.

Leur objectif : élaborer des solutions dédiées dans le cadre d’une réflexion stratégique sur la mobilité du futur dans la ville. Chaque équipe a donc travaillé sur un prototype de solution intégrant de l’Intelligence Artificielle, mais en produisant dans le même temps une analyse critique de l’impact éthique et sociétal de la solution proposée.

Accompagnement académique et professionnel

« Je suis fière de nos étudiants, qui ont fait montre de ressources remarquables et développé des propositions innovantes, inventives, concrètes et responsables », se réjouit Valérie Ballereau, professeure en entrepreneuriat et responsable pédagogique sur le module Deep Dive. « Et je suis particulièrement reconnaissante envers l’équipe de Keolis Dijon Mobilités pour leur confiance et leur mobilisation. »

Nathalie Huet, Directrice Entreprises & Carrières, renchérit : « L’investissement de notre partenaire a été incroyable. Ils étaient une quinzaine de managers de l’entreprise présents lors de la matinée finale, et surtout pendant quatre mois, ce furent des rendez-vous divers et variés avec les élèves, visioconférences, speed meetings, des réponses aux demandes et aux courriels, de nombreuses permanences tenues… Une qualité d’interactions extraordinaire ! »

Un sentiment partagé par Thomas Fontaine, Directeur Général de Keolis Dijon Mobilités : « Nous avons un partenariat de longue date avec BSB et nous savons que cela peut vraiment fonctionner pour trouver des nouvelles approches et solutions de mobilité. Le challenge Deep Dive est particulièrement intéressant pour nous car il intègre l’Intelligence Artificielle : nous cherchons à savoir comment celle-ci peut améliorer l’ensemble des mobilités pour Dijon Métropole, étant entendu que la mobilité de demain sera connectée, intégrée, mais devra en même temps garder une dimension humaine et de service. »

Pour compléter le dispositif pédagogique, Deep Dive a vu le concours d’une douzaine de professeurs de l’Ecole, présents tout le semestre aussi bien en présentiel qu’en distanciel auprès des élèves, la situation ayant impliqué de donner à cette édition de Deep Dive un format hybride. Les quatre mois ont également été rythmés par des conférences d’experts – dont Luc Julia, Luc Ferry ou Alain Damasio – afin d’ouvrir l’esprit sur un certain nombre de réalités, perspectives et questionnements.

Projets innovants et expérience riche pour les élèves

Et puis bien sûr, des élèves qui ont su proposer des solutions particulièrement pertinentes, sur des axes diversifiés ! Parmi les cinq équipes lauréates, celle d’Emma s’est intéressée à la problématique de la sécurité des clients dans le réseau : « Notre idée est de permettre à deux usagers du réseau Divia de se rencontrer gratuitement via l’application Divia Mobilités, en scannant un flashcode, afin d’effectuer leur trajet ensemble. Le service s’adresserait à tous, chacun pouvant se déplacer en toute confiance, et redonnerait aux transports en commun une dimension humaine et conviviale en créant du lien social. »

Le projet de l’équipe d’Agathe s’est lui concentré sur l’hygiène des barres dans les bus et les trams, en imaginant un robot à lampes UV en forme de bague adaptée aux éléments. « Jusqu’à la semaine de Design Thinking, le challenge a été une énigme pour nous académiquement », raconte-t-elle. « Mais nous avons fini par comprendre que l’entretien du flou était volontaire et qu’il avait pour but que l’on se remette beaucoup en question. Par ailleurs l’expérience plonge véritablement dans des problématiques d’entreprise, la constitution des groupes étant aléatoire, favorisant ainsi la diversité et stimulant le leadership. »

De son côté, l’équipe de Gaëlle a réfléchi à une solution inclusive d’information sur e-bornes multilingues, vocales et interactives, particulièrement adaptée aux utilisateurs méconnaissant le réseau (touristes, personnes âgées, personnes avec un handicap visuel). « Ce que je retiens surtout de cette expérience, c’est le renforcement de nos valeurs humaines comme l’écoute », explique la jeune femme. « Nous nous sommes retrouvés avec des personnes totalement différentes, chacune avait ses idées et sa perception des choses, nous avons dû nous écouter afin d’avoir une véritable cohésion d’équipe et avancer ensemble. »

Formule magique

Ce que confirme Arnau, vantant la richesse du travail de groupe et plus encore : « Le module nous a fait prendre conscience de l’importance de la technologie et plus précisément de l’IA dans le monde actuel. Nous en tirons énormément de positif malgré les quelques difficultés rencontrées. Dans le cadre de notre projet, nous avons imaginé une extension de l’application smartphone permettant d’inciter les utilisateurs à l’intermodalité : utilisation de voiture + parking relais + tram/bus, par exemple. Un grand nombre de données externes serait recueillies grâce à l’IA, afin de proposer un itinéraire assurant gain de temps et d’argent, et avec un impact moindre sur la planète. Le but étant de démontrer à l’usager qu’il y a une vraie valeur ajoutée à la combinaison des mobilités. »

Un autre projet remarquable s’est également penché sur une extension de l’application du réseau, ici dans une optique de fidélisation à l’utilisation des transports en commun tout en contribuant à redynamiser les commerces locaux. Et un autre sur l’équipement d’une flotte de vélos « autonomes ». En somme, une formule magique : une pédagogie innovante et riche, de laquelle émergent de très belles idées, ingénieuses, réalistes et responsables, au service d’un partenaire pleinement investi. Vivement la troisième édition de Deep Dive !

Retour à la liste des actualités

NOTRE STORY POUR S’INFORMER inspire.

NOTRE STORY INSPIRE EST UNE INVITATION À LA DÉCOUVERTE D’INITIATIVES À IMPACT POSITIF. VÉRITABLE REVUE DE TENDANCES, ELLE A POUR OBJECTIF DE SENSIBILISER NOTRE COMMUNAUTÉ AUX DÉMARCHES RESPONSABLES, D’ÉVEILLER LES CONSCIENCES ET DE POUSSER À L’ACTION.

Hard skills et soft skills, la combinaison gagnante sur le marché...

Interview de Nathalie Huet, Directrice Entreprises et Carrières de BSB

Comment définiriez-vous les soft skills et pourquoi est-ce si important de maîtriser ce type de compétences pour un jeune diplômé aujourd’hui ?

Quand je parle des soft skills, j’aime la traduction très littérale de « compétences douces », par opposition aux hard skills. Autant on peut devenir – en travaillant dur et beaucoup – comptable en 12 mois, autant la vision critique, la bienveillance ou le sens du collectif, donc des soft skills, ne s’acquièrent pas si rapidement ! Ce sont des compétences – des marqueurs de personnalité – qui sont intrinsèques à chacun au départ (selon nos personnalités, notre vécu, nos expériences, notre éducation) et même si elles peuvent être travaillées et développées, personne ne peut devenir un « roi de l’empathie » en 12 mois. C’est du moins ma vision.

Les soft skills sont aujourd’hui des arguments forts pour identifier les potentiels de futurs collaborateurs. Dans une école de management, nous ne pouvons pas développer les hard skills de nos étudiants (comptabilité, marketing, communication, etc.) sans développer leur potentiel personnel. L’addition des deux fera la différence sur le marché du travail et surtout les préparera au mieux au monde du travail actuel et futur : des carrières non linéaires, des changements de secteur professionnel, la multiculturalité, le travail nomade ou digital, « l’intergénérationnalité »… Ce sont les enjeux de demain et les soft skills sont une réponse pour faire face à ces défis.

Sur quelles soft skills en particulier travaillez-vous avec les étudiants ?

La liste serait trop longue pour toutes les citer mais faisons un focus sur quelques-unes :

  • Tout d’abord des soft skills qui font partie des valeurs de BSB :
    • avoir un esprit d’équipe (la vie associative, les travaux de groupe, etc.),
    • créer de l’impact : en entreprise, dans ses projets,
    • être ouvert à la diversité, de profils, d’opinions… Les étudiants le vivent au quotidien par la multiculturalité sur le campus, mais aussi dans les associations, dans leurs projets de groupe ou leur thèse,
    • savoir interagir dans un groupe, se positionner, communiquer.

Au-delà, les compétences d’innovation, de créativité, mais aussi de pensée critique, sont des soft skills qui font partie du socle des compétences attendues dans les projets que nous menons. Citons-en deux :

  • le challenge Innovation Sprint : 3 entreprises, 450 étudiants et des problématiques RSE. Durant 3 jours nous demandons aux étudiants de sortir du cadre, d’apporter une réponse innovante, percutante, mais réalisable, à nos partenaires entreprises. C’est aussi un vrai moment de team building !
  • Deep Dive Artificial Intelligence : un challenge sur l’intelligence artificielle, inclus dans le cadre d’un module de cours, durant lequel les candidats doivent être capables de se positionner face à l’intelligence artificielle, de comprendre sa place dans notre monde et les défis éthiques, sociétaux et écologiques induits.

Comment sont-elles enseignées ?

Les soft skills peuvent-elles vraiment être enseignées ? Notre mission est, je pense, de mettre en place, dans le parcours étudiant, les conditions nécessaires à leur identification, leur acquisition et leur valorisation.

Ces « conditions nécessaires » que nous mettons en place se font pour nous à deux niveaux :

  • par notre pédagogie en cours et le Skills Book : la construction de nos cours, la façon dont nous enseignons (pédagogie active, travaux d’innovation, de groupe, challenges…) activent des soft skills clairement définies, répertoriées dans notre propre référentiel de compétences. Notre « Skills Book » (qui intègre également des « hard skills ») suit l’étudiant tout au long de son parcours.
  • par des parcours et des expériences « hors cours » : via notre Career Booster, nous mettons en place des ateliers collectifs à géométrie variables pour parler de soi, travailler ses « couleurs de personnalité », présenter son Ikigai (ses « raisons d’être » selon la philosophie de vie japonaise), apprendre à faire un feedback constructif et bienveillant, prendre conscience de sa communication non verbale, mais aussi des sessions de coaching individuel.

Ces ateliers font partie d’un « catalogue » d’interventions, parfois libres, parfois obligatoires dans le parcours, et sont délivrés par des intervenants experts ou par des professionnels en entreprise.

Comment les étudiants perçoivent-ils cet apprentissage ?

Pour eux c’est une évidence, ils en entendent parler, ils savent que c’est un argument pour être recrutés. Cependant il leur est difficile de mettre des mots sur LEURS SOFT SKILLS, de valoriser leurs compétences « personnelles », comportementales, et surtout de mettre en face des exemples concrets pour « prouver » ces atouts.

Parler de soi, dans l’environnement académique, n’est pas forcément facile. Nous devons leur apprendre à valoriser leur potentiel, à parler d’eux positivement, à affirmer que, même jeunes et sans beaucoup d’expérience, ils ont déjà beaucoup de soft skills à défendre !

Constatez-vous une évolution du comportement des étudiants depuis ces dernières années et y’a-t-il des soft skills sur lesquelles il faut davantage travailler ?

Ils sont de plus en plus « slasher » : ils passent d’une activité à l’autre, d’une envie à l’autre, d’une expérience à l’autre. Ils touchent à beaucoup de choses, ils sont étudiants, mais aussi cuisinier, sportif, photographe, blogueur… C’est impressionnant ! L’adaptabilité n’est plus à prouver. Cependant, toutes ces activités et cet accès rapide à l’information nécessitent aussi de travailler la résilience, l’empathie et également la vision critique à l’égard des médias et des réseaux sociaux.

Préparez-vous également les étudiants pour leurs expériences à l’international ?

Nous devons sensibiliser les étudiants à la fois à la vision multiculturelle, mais aussi à l’acceptation de l’autre et à la confiance en soi. Une expérience à l’international est riche d’apprentissage, mais elle doit être bien préparée. Notre département international met par exemple en place des workshops thématiques par zone géographique ou des réunions de sensibilisation interculturelle dans les cours de LV2. A noter surtout que nos étudiants « vivent » au sein d’un campus regroupant plus de 75 nationalités ; l’expérience qu’ils ont sur le campus les prépare aussi à leur départ à l’étranger.

L’école travaille-t-elle en collaboration avec des entreprises sur le sujet des soft skills ?

Tous nos partenaires, lors de leurs interventions (conférences, ateliers, etc.) insistent sur les soft skills, et cela fait partie des questions « obligatoires » que nous leur demandons d’aborder.

Nous avons par exemple organisé une session de recrutement via un Escape Game en ligne avec un grand groupe français, permettant notamment aux équipes RH d’expliquer aux étudiants comment ces nouvelles techniques permettent de détecter les soft skills.

D’après l’enquête de la CGE, le savoir-être et la personnalité du candidat sont les premiers critères pris en compte par les recruteurs, avant l’expérience professionnelle ou le diplôme, qu’en pensez-vous ?

Je ne doute absolument pas que la personnalité et le savoir être sont de vrais marqueurs de recrutement pour les entreprises, et font la différence pour une prise de décision face à différents candidats.

Cependant, dans les faits la réalité est plus compliquée. Finalement, pour qu’un étudiant se retrouve face à un recruteur, il doit déjà passer la phase de « pré sélection », qui se fait encore largement par le CV. Et les filtres du diplôme et de l’expérience sont encore et toujours de vrais filtres. Les étudiants ont vite des « étiquettes », selon la typologie du premier stage qu’ils ont fait par exemple ; et ce n’est pas toujours évident de prouver qu’on peut être bon sur un poste avec juste un CV.

Nous leur apprenons donc à développer d’autres méthodes liées aux soft skills : la curiosité, la capacité de persuasion… pour aller chercher le recruteur directement via les réseaux sociaux ou via un diplômé par exemple.

Et aujourd’hui de nouvelles tendances de recrutement émergent et se renforcent : escapes games, speed dating, rencontres informelles, business games… Cela va dans le bon sens pour favoriser un recrutement sur une personnalité et donc des soft skills !

Retour à la liste des actualités

NOTRE STORY POUR S’INFORMER inspire.

NOTRE STORY INSPIRE EST UNE INVITATION À LA DÉCOUVERTE D’INITIATIVES À IMPACT POSITIF. VÉRITABLE REVUE DE TENDANCES, ELLE A POUR OBJECTIF DE SENSIBILISER NOTRE COMMUNAUTÉ AUX DÉMARCHES RESPONSABLES, D’ÉVEILLER LES CONSCIENCES ET DE POUSSER À L’ACTION.

BSB remporte le Trophée des Arts 2021!

Le meilleur court-métrage d’une compétition pour la première fois en distanciel

L’édition 2021 du Trophée des Arts (TDA) vient de livrer son palmarès et c’est BSB qui remporte le Premier Prix. Le TDA est ce festival artistique étudiant de référence organisé par Toulouse Business School et qui rassemble chaque année une douzaine de grandes écoles de management françaises. Dans le contexte actuel le TDA s’est déroulé en distanciel et les élèves de BSB, créatifs et résilients, ont tiré leur épingle du jeu en réalisant le meilleur court-métrage de la compétition, Et tout est dépeuplé, tourné à Dijon.

Edition inédite autour de l’absence

Traditionnellement, le TDA se déroule pendant cinq jours à Barcelone et les écoles présentent des performances pour une dizaine d’épreuves artistiques (court-métrage, danse, chant, musique, théâtre classique, théâtre d’improvisation, etc.). Alors que l’an dernier le festival a été annulé au dernier moment du fait de la fermeture des écoles et du confinement, pour l’édition 2021 le choix du distanciel a été fait dès le départ. Les écoles participantes avaient ainsi pour mission de tourner un court-métrage permettant de mettre en valeur les talents des étudiants dans différentes disciplines.

« Rencontre avec l’absence » a été le thème retenu cette année et cela a particulièrement inspiré les élèves de BSB qui ont réalisé Et tout est dépeuplé. « Ce sujet m’a fait penser instantanément à la célèbre phrase de Lamartine,  ̎Un seul être vous manque… ̎ » raconte Camille Simon, responsable du scénario. « Nous avons construit notre histoire autour d’un sujet qui nous a tous touché un jour, la rupture amoureuse, ce qui a permis de mettre en avant l’art dans la douleur. Le plus difficile était de créer une fluidité dans l’apparition de nos épreuves, l’idée du souvenir est venue assez naturellement pour souligner l’absence. »

Réinvention, créativité, résilience, engagement, pérennité de l’art

Originalité de l’œuvre : figurent au générique Alexandrine Bornier, Responsable du Département Développement et Accompagnement Personnels à BSB, et Stéphan Bourcieu, DG de l’Ecole. « Pour nous c’était essentiel qu’ils fassent parti de ce beau projet », précise Camille, « d’abord par soucis de cohérence du scenario, mais surtout car cela permettait de lier encore plus les étudiants et l’administration. » « Le présent est difficile, mais quand je vois les capacités et les qualités de nos élèves, je suis confiant dans l’avenir », se félicite justement Stéphan Bourcieu. « Pendant la matinée durant laquelle j’ai participé au tournage, j’ai eu l’occasion de les observer. Travail d’équipe, respect de chacun, créativité, rigueur, enthousiasme… Cette matinée a été pour moi un vrai moment de bonheur. »

« Ce Premier Prix, c’est à la fois incroyable et une grande fierté », se réjouit Joana Bodereau, Présidente du Bureau des Arts 2021. « La digitalisation de l’événement a été grand défi mais nous avons réussi à le relever ; cela nous a permis de nous retrouver autour d’un projet et de s’entraider. » Juliette Truche, Responsable du TDA à BSB sur cette édition, renchérit et conclut : « Nous avons travaillé pendant des mois sur ce court-métrage. Nous avons su nous réinventer pendant cette période si particulière, et je pense que c’est notre plus grande victoire. La chose à retenir est la pérennité de l’art. Nous avons transmis les émotions que nous voulions. Et tout au long de cette expérience nous avons eu une pensée pour le monde de la culture. »

Visionnez ci-dessous Et tout est dépeuplé :

Retour à la liste des actualités

NOTRE STORY POUR S’INFORMER inspire.

NOTRE STORY INSPIRE EST UNE INVITATION À LA DÉCOUVERTE D’INITIATIVES À IMPACT POSITIF. VÉRITABLE REVUE DE TENDANCES, ELLE A POUR OBJECTIF DE SENSIBILISER NOTRE COMMUNAUTÉ AUX DÉMARCHES RESPONSABLES, D’ÉVEILLER LES CONSCIENCES ET DE POUSSER À L’ACTION.