juillet 2020 - Burgundy School Of Business

TOUT SAVOIR SUR LA RENTRÉE 2020

Les dates de rentrées les mesures sanitaires liées au Covid, les bons plans logement et financement !

Bienvenue à BSB !

Nous sommes ravis d’accueillir de nouveau nos élèves sur nos campus dès la rentrée prochaine !
Vous trouverez ici le calendrier de la rentrée 2020 ainsi que toutes les informations essentielles pour votre arrivée ou votre retour à BSB !

COVID-2019 : un retour à la normale espéré, mais toujours de l’incertitude

Durant le confinement, l’Ecole a tout mis en oeuvre pour s’adapter à la situation et repenser son organisation autour d’une pédagogie en mode distanciel. Avec la réouverture des établissements scolaires depuis le 22 juin, un retour à la normale est prévu avec des étudiants et des professeurs en présentiel au sein de l’Ecole pour la rentrée prochaine.

Mais si depuis quelques semaines la situation est relativement stable, rien ne permet de savoir quel sera l’état de l’épidémie en septembre…

Afin d’assurer la sécurité de tous et de limiter la propagation du virus, l’Ecole demande à tous les étudiants de respecter strictement les règles de distanciation sociale et les gestes barrières. Le port du masque sera imposé pour circuler dans l’enceinte de l’établissement, les élèves doivent donc se présenter obligatoirement avec un masque. Des bornes de distribution de gel hydroalcoolique seront installées dans chaque bâtiment.

Une évolution du dispositif sanitaire est probable, en fonction de nouvelles consignes officielles.

Calendrier des rentrées – Attention, des changements d’horaires sont à prendre en compte

CAMPUS DE DIJON :

  • Jeudi 3 septembre à 9h : rentrée des AST2 et ASTi Franco
  • Jeudi 3 septembre à 9h30 : rentrée des ASTi Anglo
  • Lundi 7 septembre à 8h : rentrée des Pré Master Passerelle 1
  • Lundi 7 septembre à 9h : rentrée des Pré Master BCE
  • Lundi 14 septembre : rentrée des Master 1 et Master 2 ainsi que les Bachelor 2e et 3e année
  • Mardi 15 septembre à 10h : rentrée des Bachelor 1e année (Dijon et Lyon)
  • Mardi 28 septembre : rentrée des MSc Wine Management
  • Jeudi 1er octobre : rentrée des MS Commerce International des Vins et Spiritueux
  • Jeudi 8 octobre : rentrée des MBA Wine and Spirits Business

CAMPUS DE LYON :

  • Lundi 31 août : rentrée des Master 2 contrat de professionnalisation
  • Mercredi 30 septembre : rentrée des Master 1 contrat de professionnalisation

CAMPUS DE PARIS :

  • Lundi 28 septembre à 10h : rentrée des MS MECIC

Prépare ta rentrée !

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Tu auras accès aux offres à proximité de nos campus (Dijon et Lyon) : studios, colocations, chambres chez l’habitant… et tu pourras également bénéficier d’un accompagnement personnalisé ! 

En savoir plus

Comment financer tes études ?

Les prêts bancaires

Comme chaque année, BSB prend soin de renouveler ses partenariats avec la Société Générale et la Banque Populaire. Ces offres sont réservées uniquement aux étudiants de l’Ecole, et proposent des tarifs privilégiés sur différentes prestations: CB à 1€ pendant toute la durée des études, frais de dossiers offerts pour les prêts étudiants, abondements cadeaux sur Livrets…

Voir l’offre de la Société Générale

Voir l’offre de la Banque Populaire

Les bourses

BOURSES D’ENSEIGNEMENT

BSB est habilitée à recevoir des étudiants boursiers de l’enseignement supérieur, 30% de nos étudiants sont boursiers.

BOURSES D’EXCELLENCE

L’égalité des chances et la solidarité sont depuis toujours deux valeurs fondamentales au sein de l’école. En cette période économique si particulière, il paraît évident de renouveler notre engagement pour permettre à tous les étudiants d’accéder au Programme Grande Ecole afin de bénéficier d’une formation d’Excellence.

C’est pourquoi BSB a le plaisir d’offrir aux 50 meilleurs candidats boursiers admis à l’Ecole et ayant obtenu une note supérieure à 12/20 au concours BCE 2020, une bourse d’Excellence d’une valeur de 11500€, ce qui revient à financer l’intégralité des frais de scolarité de la 1e année d’études.

L’alternance

Tu es intéressé pour intégrer un entreprise dans le cadre d’un contrat d’alternance ou d’apprentissage? Saches que l’alternance est un véritable vecteur d’insertion professionnelle et un booster de carrière efficace! 100% de tes frais de scolarité sont pris en charge par ton employeur et tu es également rémunéré par l’entreprise.

Retrouve toute les informations ici:

Bachelor Marketing & Business

Master Grande Ecole

Les jobs étudiants

MISSION JOB

Les emplois du temps permettent aux étudiants de travailler en parallèle pour compléter leurs ressources. Nos associations MS Développement et Dijon Études Conseils proposent de nombreuses missions rémunérées aux étudiants et l’Ecole retransmet les offres d’emplois disponibles via le site internet et l’application BSB.

Retrouve toutes les offres d’emplois ici

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NOTRE STORY POUR S’INFORMER inspire.

NOTRE STORY INSPIRE EST UNE INVITATION À LA DÉCOUVERTE D’INITIATIVES À IMPACT POSITIF. VÉRITABLE REVUE DE TENDANCES, ELLE A POUR OBJECTIF DE SENSIBILISER NOTRE COMMUNAUTÉ AUX DÉMARCHES RESPONSABLES, D’ÉVEILLER LES CONSCIENCES ET DE POUSSER À L’ACTION.

BSB DÉCROCHE LE LABEL HAPPYATSCHOOL® 2020

92,3% de nos étudiants et diplômés recommandent leur école

HAPPY-AT-SCHOOL

BSB vient de décrocher le label HappyAtSchool® 2020 qui mesure la satisfaction des étudiants et diplômés des institutions d’enseignement supérieur, sur la base d’une enquête qui leur est adressée.

Plusieurs critères sont évalués: la qualité des installations et le respect de l’environnement, les enseignements et la pédagogie, la vie étudiante, les relations avec les entreprises et la confiance en l’avenir.

Pour chacun de ces critères, BSB obtient des taux de satisfaction allant au-delà des 83%, avec des moyennes quasiment toutes largement supérieures à la moyenne globale des établissements. Au total, ce sont 92,3% de nos élèves et diplômés qui recommandent BSB.

Dans le détail, l’Ecole se distingue particulièrement sur quelques dimensions spécifiques, avec des résultats largement supérieurs à la moyenne:

  • 95,8% de satisfaction concernant le campus et les installations
  • 93% se sentent armés pour concrétiser leurs projets post-études
  • 93% développent des amitiés avec certains camarades
  • 90,2% jugent avoir (eu) une vie étudiante riche en projets extra-scolaires
  • 87,4% estiment avoir (eu) l’opportunité de réaliser des stages et apprentissage de grande qualité

En janvier dernier déjà, BSB s’était illustrée en figurant dans le Top 3 des “écoles de commerce où les étudiants sont les plus heureux”, classement décliné des enquêtes déployées dans le cadre de la labellisation HappyAtSchool®.

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DEMAIN… VU PAR JEAN-MARIE TRITANT

Alumni BSB’91, Président d’Unibail-Rodamco-Westfield aux Etats-Unis

Jean-Marie Tritant, diplômé de BSB en 1991, est actuellement Président d’Unibail-Rodamco-Westfield (URW) aux Etats-Unis. Il explique ici comment il voit l’évolution de son secteur, qui pour faire face au commerce en ligne se réinvente en faisant la part belle aux espaces de destination. La problématique majeure du transport, la R&D responsable, l’ascenseur social, la reconfiguration post-Covid-19: il fait le tour des questions clé d’aujourd’hui… et de demain!

JM TRITANT- DEMAIN

“Société immobilière cotée au CAC 40, Unibail-Rodamco-Westfield est le premier créateur et opérateur global de lieux de destination, qui accueillent chaque année 1,2 milliard de visites dans 12 pays en Europe et aux Etats-Unis. Le Groupe développe des centres de vie où se retrouvent à la fois du commerce, du loisir, de la restauration mais aussi du résidentiel et des bureaux.

URW est également un développeur de tours et immeubles de bureaux audacieux, principalement à Paris et à La Défense, et opère les principaux sites de congrès & expositions de la région parisienne à travers sa filiale Viparis, codétenue avec la CCI Paris Île-de-France.

En 2017, l’entreprise lance une OPA amicale sur la société Westfield et donne naissance au nouveau Groupe, leader de son secteur, l’année suivante. A cette époque, on m’a proposé de prendre la présidence de l’entité américaine, avec comme objectif de travailler sur l’intégration des deux sociétés et la création de nouvelles synergies – c’est ainsi que je me suis retrouvé à Los Angeles après 20 ans au sein du Groupe, dont les 5 dernières années comme Chief Operating Officer (DG Opérations).

L’avènement des lieux de destination

Le commerce d’aujourd’hui se développe autour de 3 grands axes: Internet, Proximité, Destination. Si le commerce en ligne offre une dimension pratique indéniable, la fin du commerce physique est une illusion. Le consommateur veut avoir le choix permanent de consommer où, quand et comme il le veut. Le commerce électronique propose praticité et prix bas, sans l’émotion.

Le commerce de proximité, symbolisé en France par les supérettes et les commerces de quartier, est synonyme d’efficacité: la commodité. Les centres de destination, quant à eux, sont des lieux que l’on décide d’aller visiter en famille ou entre amis, on y consacre du temps, on vient y chercher une expérience différente, de l’émotion, de la découverte, de l’innovation, du loisir, du partage.

Chez Unibail-Rodamco-Westfield, nous croyons en l’avenir du commerce physique. Il n’y a pas de “retail apocalypse” mais une nécessaire adaptation en profondeur que la crise dite du “Covid” a sans aucun doute rendue encore plus pressante. En ce qui nous concerne, nous nous concentrons sur des actifs de grande taille, non-reproductibles, dans les métropoles les plus dynamiques de l’hémisphère Nord.

Nos centres de shopping sont de vraies destinations, situées au cœur de zones de chalandise à forte densité de population et très connectées en termes de transports. Nous possédons aujourd’hui une soixantaine de centres flagships sur ce modèle à travers le monde.

Les populations de ces grandes villes, où l’espace devient rare et les temps de transport de plus en plus longs, attendent de nos centres qu’ils soient des lieux de vie. Avant ils étaient purement dédiés au commerce, aujourd’hui on y amène de la mixité d’usage: espaces verts, bureaux, coworking, lieux de culture, de détente, de santé et bien-être, de restauration, de sport…

Aux Etats-Unis, c’est très clair, le temps des lieux uniquement destinés au commerce est révolu. Les centres de shopping qui performent sont ceux qui combinent lifestyle et commerce, et développent des zones mixes résidentielles et bureaux à proximité immédiate.

Ce qui est incroyable c’est que cette vision n’est autre que celle de Victor Green, architecte d’origine autrichienne qui, il y a 70 ans, créa dans le Minnesota le premier centre commercial des États-Unis et sûrement du monde: Southdale Center.

Pour moi, ces lieux incarnent nos nouveaux modes de vie: plus écologiques, nécessitant moins de déplacements, répondant à des besoins variés (avec notamment un fort accroissement de la part de la restauration et des loisirs), alliant le meilleur du physique et du digital… Le commerce devient progressivement la partie d’un tout plus vaste et il participe directement du vivre-ensemble.

La présence physique renforce l’impact du digital

Je suis d’autant plus persuadé de la pertinence de ces lieux que les gens ont besoin de lien social et de moments partagés, c’est dans la nature humaine. Je crois aussi à la complémentarité de ces lieux avec le développement du commerce en ligne.

Il est temps d’en finir avec l’idée selon laquelle Amazon et Ali baba ont “disrupté” le commerce physique. 25 ans après la création d’Amazon le commerce en ligne ne représente que 12% du commerce total, avec des marchés plus matures comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne qui sont respectivement à 14% et 16% de taux de pénétration.

La vraie “disruption” d’Internet c’est l’accès aux premiers clients! Avant Internet, le seul moyen d’avoir accès à un client était la boutique! Aujourd’hui il est plus simple de se lancer sur Internet, d’où le boom des Direct to Consumer (DTC) brands.

Mais rapidement ces marques se rendent compte que leur développement est limité par le coût d’acquisition d’un nouveau client online, la quasi-obligation d’offrir la livraison associée à une politique de retour produit agressive… La rentabilité est quasiment impossible.

Le seul moyen de gagner de l’argent en ligne est de vendre des produits dématérialisés comme la musique. Amazon ne gagne toujours pas d’argent grâce à sa marketplace, c’est AWS (Amazon Web Services) qui lui permet de ne plus être dans le rouge!

La boutique, elle, est rentable et c’est un modèle éprouvé. Les consommateurs peuvent voir le produit et le tester. La boutique a un trafic naturel et crée une forme de loyauté spontanée. Le coût d’acquisition d’un nouveau client est 10 fois inférieur à Internet et le taux de retour produit 3 fois inférieur en moyenne.

Par ailleurs la boutique placée dans un lieu de trafic élevé a un impact fort sur la capacité de vente en ligne. Le Directeur Général de Nespresso en France indiquait il y a 3 ans dans un article paru dans la presse économique qu’il allait poursuivre le développement de son réseau de boutiques car il constatait une progression de 50% de ses ventes dans la zone de chalandise de la boutique nouvellement ouverte.

C’est la raison pour laquelle des marques dites “DTC” aux Etats-Unis comme Untuckit, Warby Parker, Casper ont décidé d’ouvrir des boutiques. C’est le moyen économiquement le plus sûr de développer une marque et d’entretenir la fidélité client.

Les enseignes qui réussissent aujourd’hui sont celles qui savent allier une stratégie digitale avec une stratégie physique: l’omnicanalité. Elles auront globalement besoin de moins d’espaces et se concentreront sur les lieux à forte capacité d’attraction que sont les centres de destination.

Partout où le commerce se réinvente, déploie de nouveaux concepts, crée les ponts nécessaires entre physique et digital, il prospère. C’est avec cette vision que nous avons travaillé sur l’extension et la rénovation de la Toison d’Or à Dijon.

Transports respectueux, R&D responsable et ascenseur social

Notre Groupe peut être considéré comme un développeur d’infrastructures, et de ce fait nous avons une influence significative sur les communautés dans lesquelles nous opérons. Les enjeux sociaux et environnementaux sont donc fondamentaux pour nous.

Nous avons à cœur de maitriser notre impact et de contribuer à des villes meilleures. Lancée en 2016, notre stratégie RSE Better Places 2030 s’articule autour de trois piliers: Better SpacesBetter Communities et Better Together.

Better Spaces, c’est l’objectif de réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre sur toute la chaine de valeur du Groupe d’ici 2030. Cela englobe les émissions de nos enseignes, ainsi que les transports utilisés par nos visiteurs pour se rendre dans nos destinations. Il ne s’agit pas de prendre en compte seulement ce que nous pouvons contrôler directement, mais l’intégralité de la production de carbone liée à l’exploitation de nos centres.

Une de nos priorités est le développement des transports plus respectueux de l’environnement. A Dijon, nous avons travaillé main dans la main avec la Communauté Urbaine du Grand Dijon et la ville elle-même pour favoriser l’intégration du tramway avec le développement de la Toison d’Or. A Los Angeles, une deuxième ligne de métro est en construction, et nous travaillons en étroite collaboration avec la ville pour y raccorder notre centre.

Nous contribuons également au développement de la voiture électrique, avec des constructeurs automobiles comme Renault ou Tesla, en installant des bornes de recharge sur nos parkings par exemple. Et bien sûr, nous n’oublions pas les piétons et les vélos dans nos plans d’action mobilité!

Une autre dimension de Better Spaces concerne la construction des bâtiments. Nous nous attachons à utiliser des matériaux locaux, notamment du bois, et nous accordons une grande importance aux problématiques d’énergie. 50% de la consommation d’énergie de centres comme les nôtres provient de l’éclairage, nous innovons donc en termes d’architecture et de solutions techniques pour limiter cela.

En matière de bureau, nous avons livré il y a quatre ans dans le quartier d’affaires de La Défense la première tour en Europe (et certainement au monde) avec des loggias extérieures et des fenêtres que l’on peut ouvrir… car le problème d’une tour de grande hauteur ce n’est pas de la réchauffer mais de la refroidir!

Better Communities, c’est la volonté d’être un catalyseur de croissance pour nos communautés et d’accompagner le développement des territoires, mais aussi de soutenir dans les périodes difficiles comme celle que nous connaissons aujourd’hui. Better Together, c’est donner aux collaborateurs les moyens de devenir des acteurs du changement en matière de diversité et de développement durable.

C’est aussi faire fonctionner l’ascenseur social, car nous considérons le commerce comme l’un des derniers secteurs où l’on peut encore vraiment l’activer. Ainsi, il n’est pas rare qu’un vendeur devienne manager. Dans cette optique, Unibail-Rodamco-Westfield a lancé l’initiative URW for Jobs, qui vient en aide de manière concrète aux personnes en recherche d’emploi à proximité de nos centres en les mettant en relation directe avec nos commerçants.

En France par exemple, nous avons mis en place un partenariat avec l’Ecole de la Deuxième chance. Aux Etats-Unis, nous participons avec une ONG au projet “Destined” qui aide de jeunes étudiants issus de milieux défavorisés à avoir accès à des stages et des emplois à la hauteur de leurs incroyables talents.

Nous favorisons l’accès à des métiers et des stages dans nos centres qui permettent aux enseignes d’accéder à des ressources locales, et réciproquement. Le commerce n’est pas délocalisable, c’est aussi un de ses atouts.

Reconfiguration du commerce post-Covid-19

C’est peut-être mon tempérament, mais je vois de manière assez optimiste la période post-Covid-19 qui s’annonce. Evidemment, il y a de quoi être inquiet pour l’économie au niveau mondial, nous allons connaitre des récessions, comme le laisse à penser les millions de chômeurs générés en quelques semaines ici aux Etats-Unis. L’impact de ce virus est colossal.

Mais si l’on se projette à moyen et long terme, je suis optimiste. Ce n’est pas la première ni la dernière crise que nous vivons. Je pense que cela va accélérer l’évolution du commerce à laquelle je faisais allusion précédemment, et le repositionnement du secteur – entre Internet, Proximité et Destination. La crise réaffirme la pertinence de notre stratégie et de notre vision du retail de demain.

Des commerces ne rouvriront sans doute pas, mais ceux-là étaient déjà pour la plupart affaiblis ou en phase d’extinction. Nous allons voir des retailers accélérer leur processus de décision pour concentrer leurs ressources sur les meilleurs magasins et les meilleurs emplacements. Des lieux de première qualité, facilement accessibles et présentant des conditions d’hygiène et de sécurité de haut niveau.

On a beaucoup parlé de la croissance du e-commerce pendant la crise, et pour cause, les centres de destination, le cœur de notre modèle, étaient fermés. Mais après la crise, le commerce physique pertinent va reprendre sa place. Les gens ont pendant de longues semaines été privés de lieux où se rencontrer. Mais le désir est là.

Qui peut se satisfaire de n’avoir vu personne (en dehors de sa famille évidemment) pendant 2 ou 3 mois? Il suffit de voir le plaisir et l’impatience que nous avons à retourner au restaurant, à revoir une exposition ou à aller au cinéma. Notre virage stratégique autour de l’expérience, de l’émotion partagée, de la restauration et des loisirs est en ce sens plus que jamais pertinent.

L’autre effet intéressant de cette période est le test grandeur nature du télétravail. On s’aperçoit que ça marche, que son développement est inéluctable, et en même temps on perçoit les limites de l’échange virtuel. L’augmentation du travail à distance se combinera avec des moments pour se retrouver, qui prendront de fait une importance croissante.

Cette évolution des modes de travail est intéressante à vivre. Cela va renforcer la dimension collaborative au sein des entreprises, mais aussi souligner les lacunes des espaces de coworking. Le coworking est une forme de travail, pas un service pertinent. Un élément dont nous saurons certainement tenir compte pour continuer de réinventer nos lieux de destination dans le futur.”

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NOTRE STORY POUR S’INFORMER inspire.

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RENOUVELLEMENT DU GRADE DE MASTER POUR 5 ANS

Durée maximale délivrée, gage d’excellence du Master Grande Ecole

BSB vient de se voir confirmer le renouvellement de son grade de master au Bulletin Officiel du 23 juillet 2020, pour la durée maximale de 5 ans. Cette autorisation délivrée par le ministère, après avis de la Commission d’Evaluation des Formations et Diplômes de Gestion (CEFDG), est un gage d’excellence du programme phare de l’Ecole, son Master Grande Ecole (MGE).

Plusieurs points forts ont été mis en avant dans le rapport émis par la CEFDG:

  • Une gouvernance engagée témoignant d’une stratégie claire
  • La dynamique de l’Ecole reconnue à travers les accréditations internationales (EQUIS et AACSB)
  • La maîtrise du budget
  • L’implication dans la politique de site, notamment au sein de la COMUE UBFC (Université Bourgogne Franche-Comté), et l’ancrage territorial fort de l’Ecole
  • La progression dans le classement SIGEM (15e), signe d’une attractivité croissante
  • L’amélioration en nombre et en qualité des productions scientifiques
  • Le lancement du MGE en alternance à Lyon, avec un fort potentiel de croissance
  • Les efforts en termes de politique sociale
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CLAUDE CHAPUIS SIGNE TROIS PAPIERS VITICOLES PASSIONNANTS

La mémoire de la Bourgogne à l’honneur

Claude Chapuis, professeur en viticulture et culture à la School of Wine & Spirits Business (SWSB), signe trois articles passionnants dans le numéro de juillet 2020 de la revue Pays de Bourgogne (numéro 260), qui mettent à l’honneur la mémoire viticole de notre région. Il nous les présente ici:

Claude-Chapuis-prof
  • In Memoriam, Jean-François Bazin, 1942–2020“: “Auteur de plus d’une soixantaine d’ouvrages pour la plupart consacrés au vin et à la Bourgogne, Jean-François Bazin, récemment décédé, était un grand ami de BSB. En septembre 2018, il avait reçu le prix BSB-SWSB qui lui fut décerné lors du salon Livres en Vignes.”
  • Faussaires et Falsificateurs du vin de Bourgogne“: “La fraude sur les vins existe depuis que l’homme cultive la vigne. Elle a culminé aux XVIII° et XIX° siècles avec le développement de la chimie et les crises viticoles. Si elle n’a pas disparu, elle a considérablement diminué depuis la mise en place des appellations d’origine contrôlée en 1935.
  • André Ropiteau, le Bourguignon de Tahiti“: “Ancien élève de BSB, ESC Dijon à l’époque, fils de vignerons de Meursault, André Ropiteau a arpenté les routes du globe pour vendre les vins du domaine familial et s’établit à Tahiti. Révolté par les accords de Munich, il s’est engagé dans l’armée française et est mort en héros devant Toul le 21 Juin 1940, la veille de la signature de l’armistice.

A signaler aussi dans ce numéro de Pays de Bourgogne un article d’Hubert Bonal qui fut directeur de BSB de 1986 à 1994: “Dauphinois d’origine, Bourguignon d’adoption, Limousinier de profession“.

Pour se procurer le numéro 260 de Pays de Bourgognepays-de-bourgogne.com

Récemment, Claude Chapuis avait également signé un autre article pour Pays de Bourgogne (numéro 258, octobre 2019): “De la plume à la souris. Histoire de la cartographie du vignoble bourguignon“.

Enfin, il est l’auteur du chapitre “Touristes en Pays de Vignes / Tourists in the Vinelands” dans le livre In Climats Veritas de Youri Lebault (éditions Terres en Vues, septembre 2019).

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PLUS DE 100 BOURSES OFFERTES CET ÉTÉ

Excellence, mérite, “coup de pouce”: l’engagement d’aide financière à destination des élèves est renforcé cette année

Très attachée à l’égalité des chances, à la solidarité et au mérite, BSB renforce cette année son engagement d’aide financière à destination de ses élèves, parfois durement touchés par la situation économique héritée de l’épisode Covid-19.

Ce sont ainsi 55 bourses “coup de pouce” qui ont été délivrées en juin pour des élèves en difficultés, 50 bourses d’excellence offertes aux 50 meilleurs candidats boursiers admis au Concours BCE (classes préparatoires) qui vient de se terminer, et 4 bourses au mérite attribuées à 4 futurs participants du MBA Wine & Spirits Business.

Un fonds de solidarité de 100.000€ pour 55 bourses “coups de pouce”

Dès qu’il s’est avéré que l’épisode du Covid-19 allait exacerber des situations financières compliquées pour un certain nombre d’élèves, la Fondation BSB s’est mobilisée en débloquant un fonds de solidarité à hauteur de 100.500€. 55 bourses “coups de pouce” ont ainsi été attribuées en juin grâce à la générosité des diplômés et des partenaires, dont une vingtaine très directement fléchée sur des cas de précarité liée à la crise sanitaire.

L’éligibilité a été ouverte à des étudiants de 3e année, non scolarisés à BSB l’année prochaine mais qui ont pu être sévèrement touchés par la crise. Une seconde commission se tiendra à la rentrée pour quelques étudiants en attente ou qui se retrouveraient en difficulté d’ici-là.

50 bourses d’excellence pour le Concours BCE

Par ailleurs, la Fondation BSB délivre aux 50 meilleurs candidats boursiers admis à BSB et ayant obtenu une note supérieure à 12/20 au Concours BCE 2020 (candidats issus de classes préparatoires), une bourse d’excellence d’une valeur de 11.000€, permettant de financer l’intégralité des frais de scolarité de la première année d’études à l’Ecole.

Ce dispositif, déployé depuis quelques années, vise à garantir l’accession au Master Grande Ecole à tout étudiant dont elle pourrait être conditionnée par des raisons financières.

4 bourses au mérite pour le MBA Wine & Spirits Business

Enfin, la School of Wine & Spirits Business (SWSB) offre 4 bourses au mérite à des étudiants talentueux qui vont rejoindre à la rentrée le MBA Wine & Spirit Business. Elles sont délivrées de manière particulièrement sélective par le comité d’experts de la SWSB, sur la base de l’excellence académique du candidat, de son expérience professionnelle et de son entretien avec le directeur du programme.

Une bourse “BSB Grand Cru” octroiera 50% de réduction sur les frais de scolarité, deux bourses “BSB Premier Cru” 25% de réduction, et une bourse exceptionnelle 10% de réduction.

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LANCEMENT D’UNE NOUVELLE FORMULE DU MASTER GRANDE ECOLE

La philosophie: manager la complexité, acquérir une culture de leader du changement, repousser ses limites

Dès la prochaine rentrée, BSB déploiera une nouvelle formule de son Master Grande Ecole (MGE). Trois lignes de force émergent de la réforme d’un programme plus que jamais centré sur l’étudiant: apprendre à manager la complexité du monde; acquérir une culture Lead For Change; et repousser ses limites, avec une grande individualisation des parcours.

Les fondamentaux du programme sont renforcés tant dans la dimension internationale qu’en matière d’exigence académique, et l’accent est mis sur l’apprentissage et l’alternance, en particulier sur le nouveau campus lyonnais.

(1) Apprendre à manager la complexité

Le monde est de plus en plus complexe et se transforme sous la pression de quatre forces majeures: la mondialisation, l’intelligence artificielle, la diversité et le développement durable. L’ambition de BSB est de donner à ses élèves les compétences et le socle intellectuel indispensables pour appréhender cette complexité et la manager.

L’ensemble des enseignements embrasse concrètement cet enjeu de former des citoyens globaux, qui savent positionner leur pensée dans un monde multiculturel, qui ont compris que la RSE est indispensable à la stratégie d’entreprise et qui mesurent les ressorts des transformations technologiques et leurs conséquences sociétales.

Cela passe notamment par un renforcement du socle de culture générale et économique – dans une logique de continuum et de complémentarité avec les acquis de la classe préparatoire.

Pour appréhender la complexité, BSB déploie des modules et initiatives pédagogiques emblématiques:

  • Dès la rentrée de pré-Master, le challenge Innovation Sprint plonge l’étudiant dans la résolution de problématiques managériales réelles d’entreprises grâce à la mobilisation des outils de la recherche académique.
  • En pré-Master également, le module My Mission Lead For Change est une mission citoyenne avec, d’une part, un engagement sur le terrain (40 heures passées au sein d’une association le plus souvent), et d’autre part une prise de recul individuelle et collective pour mieux comprendre le contexte sociétal dans lequel se situe cet engagement.
  • Toujours en pré-Master, le module Deep Dive Artificial Intelligence confronte les élèves aux enjeux de l’IA et des nouvelles technologies ; des cours de philosophie de l’IA sont notamment intégrés.
  • Un module de philosophie du management en Master 1 permet à l’élève de poser la question de son action dans et sur la Société en tant que manager.
  • Enfin en Master 1, le parcours BSB Humanities à McGill University (Montréal, Canada) permet aux élèves de suivre un semestre d’humanités (littérature, philosophie, histoire, géopolitique, etc.) dans la Faculty of Arts de cette prestigieuse université, pour comprendre le monde avec une vision différente tant en matière de pédagogie que d’ouverture interculturelle.

Pour appréhender la complexité, BSB renforce la formation par la recherche

Il ne s’agit pas de former les élèves “à la recherche”, mais de leur donner des outils méthodologiques et intellectuels pour faire face à la complexité du monde. Les objectifs sont d’apprendre à formuler une problématique, faire une revue de la littérature pour connaître l’état de l’art, formuler des hypothèses, exploiter une méthodologie pour proposer des réponses. A cette fin, les cours de méthodologie de la recherche et les exigences de la thèse professionnelle en Master 2 (obligatoire pour tous les élèves) sont renforcés.

Plus globalement, “en apprenant à apprendre”, l’étudiant va savoir comment faire face un problème, développer son autonomie et sa capacité à évoluer. Ces compétences méthodologiques visées sont dorénavant auto-évaluées au sein du référentiel de compétences, qui va donc au-delà de l’évaluation des connaissances académiques, professionnelles, et des soft skills.

(2) Acquérir une culture Lead For Change

L’acquisition de compétences managériales, évidemment essentielles aux leaders du changement, est surtout développée en dernière année (Master 2) au sein de modules de tronc commun – dont un module de Leadership management.

Le cycle de conférences Meet-up Inspiring Leaders offre de précieux partages d’expériences d’acteurs du changement avec les élèves (chefs d’entreprises, startupers, experts, etc.)

Le Leadership programme, toujours en Master 2, permet aux étudiants les plus ambitieux (et qui s’en donnent les moyens) de se préparer aux sélections des programmes Haut Potentiel des grands groupes. Cela implique notamment une expérience de backpacking pour sortir de sa zone de confort et plusieurs sessions dédiées au team building, à l’assertivité ou la communication d’influence.

(3) Repousser ses limites avec une individualisation poussée des parcours

Dès la première année (pré-Master), il est dorénavant possible (en plus des cours de tronc commun) de choisir un parcours spécifique (Culture, Finance, Audit-Expertise-Conseil, Marketing/Vente, Data Science, Entrepreneuriat & Innovation, International Manager), afin de goûter une expertise, développer des compétences corrélées, rencontrer des entreprises du secteur et découvrir des métiers. En cours de cursus, on peut toujours changer de parcours.

En Master 1, le contenu est largement à la carte avec quatre électifs à choisir parmi une vingtaine très variés: Transformation digitale, Stratégie de marque, Management des organisations, Management des PME et intrapreneuriat, Pilotage de la performance, Marketing stratégique, Luxury marketing & premium productsSports marketing, Géopolitique, Game Theory, etc.

Enfin, les parcours sont renforcés pour permettre aux étudiants les plus ambitieux de suivre en Master 2 des MSc sélectifs de haut-niveau et obtenir des double-diplômes BSB.

Des fondamentaux renforcés

En parallèle de cet ensemble de nouveautés, les fondamentaux sont affermis autour des parcours d’excellence et de la culture entrepreneuriale et internationale – avec toujours l’obligation de réaliser a minima un semestre académique à l’international, et jusqu’à 30 mois d’expérience à l’étranger.

Le développement des parcours professionnels est également renforcé avec l’alternance (apprentissage ou contrat de professionnalisation), à Dijon et à Lyon, avec trois options de réalisation (M1-M2, milieu du M1 et M2 ou seulement M2). En 2020, BSB a doublé son nombre de places en alternance, modalité en forte expansion à Lyon où un nouveau campus ouvrira ses portes en février 2021.

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NOTRE STORY POUR S’INFORMER inspire.

NOTRE STORY INSPIRE EST UNE INVITATION À LA DÉCOUVERTE D’INITIATIVES À IMPACT POSITIF. VÉRITABLE REVUE DE TENDANCES, ELLE A POUR OBJECTIF DE SENSIBILISER NOTRE COMMUNAUTÉ AUX DÉMARCHES RESPONSABLES, D’ÉVEILLER LES CONSCIENCES ET DE POUSSER À L’ACTION.