juin 2020 - Burgundy School Of Business

#INTERVIEWALUMNI – LÉA DESANGES (BSB’19): “LA DATA, C’EST L’OR NOIR DES...

Data Analyst chez M6 Publicité

Qui es-tu, avant d’être Data Analyst chez M6 Publicité?

Je m’appelle Léa, j’ai 23 ans et je suis originaire de Bandol, dans le Var. Après un bac S, j’ai commencé mes études par un DUT en Gestion des Entreprises et Administrations à Toulon. Puis, j’ai intégré BSB en 2015, et clôturé ces belles années par une spécialisation en Data Science.

Et sinon, tu fais quoi dans la vie… professionnellement?

Je suis Data Analyst au sein du Groupe M6. Plus précisément, je travaille pour M6 Publicité, la régie du groupe. Mon rôle est donc d’analyser le grand nombre de données que l’on récupère au quotidien sur nos utilisateurs comme par exemple leurs profils, leurs consommations… Cela dans le but de leur proposer des publicités en adéquation avec leurs affinités.

Un mot de ton parcours entre BSB et ton job actuel?

Après ma spécialisation en Data Science, j’ai cherché un stage de fin d’études en tant que Data Analyst et j’ai été prise chez M6 Publicité pour 6 mois. Il n’était alors pas question que ce stage débouche sur un emploi… mais il en a été autrement puisqu’un poste s’est ouvert pour moi. Une super occasion!

Si tu devais présenter M6 Publicité à un enfant?

Je ne devrais pas car nous ne sommes pas censés cibler les enfants! Mais je dirais que grâce a M6 Publicité et grâce à mon travail, ses parents seraient plus susceptibles d’acheter le dernier produit de chez JouéClub…

Une anecdote marquante à raconter?

Le site du Groupe M6 se trouve à Neuilly-sur-Seine, et c’est également là que les enregistrements studio ont lieu. Alors c’est marrant de croiser Cristina Cordula dans l’ascenseur, ou Stephane Rotenberg au café!

La dernière grande fierté que tu aurais dû davantage célébrer?

Mon diplôme! Crise sanitaire oblige… nous n’avons pas encore pu avoir notre cérémonie des diplômes au Zénith de Dijon, emblématique! Mais nous l’attendons avec impatience, ce doit être un moment inoubliable à vivre avec ses amis et sa famille.

La plus grosse difficulté que tu as vécue jusqu’ici avec M6 Publicité?

Ces derniers mois n’ont pas été faciles. D’abord le Groupe M6 a subi une cyberattaque en octobre dernier, nous n’avons plus pu utiliser nos ordinateurs professionnels pendant quelques semaines, puis les grèves à Paris en décembre, et enfin l’épidémie du Covid-19 en mars! Cela fait donc quelques mois que nous sommes beaucoup en télétravail, cela a ses avantages, mais finalement, la vie au bureau est importante je trouve.

Un témoignage à partager concernant l’épisode Covid-19?

Mon activité personnelle s’est pas mal réduite. On me demande souvent pourquoi, car en effet les audiences des médias ont bien augmenté pendant le confinement. Mais à la pub, c’est différent: beaucoup d’annonceurs comme ceux du secteur des voitures, qui représente un gros chiffre d’affaires, ce sont retirés pendants cette période.

Un acteur du changement, c’est quoi pour toi?

C’est quelqu’un d’ambitieux qui assume qui il est et ce qu’il fait.

Ta morning routine pour avoir l’énergie de changer les choses chaque jour?

Se doucher, s’habiller, se maquiller, airpod dans les oreilles, et oublier qu’on a 40 minutes de métro (et essayer de ne pas trop faire la tête dans les transports)!

Quel genre d’étudiante étais-tu?

J’étais très investie dans la vie associative de l’école, j’étais membre de deux associations, dont le BDE. J’ai adoré mes années à Dijon, c’est ma ville de cœur!

Si tu pouvais revivre ta période étudiante, que ferais-tu autrement?

Absolument rien! Ces années sont inoubliables et les moments passés mémorables. Je le savais quand je suis rentrée à l’école et je me disais que je m’apprêtais à vivre mes meilleures années. Je crois que j’avais raison.

Quel est le choix de parcours ou l’action entreprise lorsque tu étais étudiante qui t’a le plus servi?

Je dirais que ma spécialisation en Data Science m’a ouvert pas mal de portes. C’est un secteur qui recherche beaucoup, et j’ai l’impression d’être arrivée sur le marché du travail au bon moment. Je n’ai pas eu de mal à trouver un emploi et j’ai eu plusieurs propositions. Une école sur un CV c’est super, et quand on a le petit plus qui nous démarque du lot c’est encore mieux. La spécialisation est importante.

Une rencontre qui t’avait particulièrement inspirée durant ton parcours à BSB?

C’est au Canada, à l’University of New Brunswick, pendant mon échange, que j’ai fait cette rencontre inspirante. Mon professeur de marketing était passionné de data et c’est lui qui m’a poussé à prendre la spécialisation Data en dernière année. La data, c’est l’or noir des entreprises, comme l’évoque le visuel que j’ai choisi.

Ta prochaine grande ambition?

Professionnellement, ma carrière en est à ses débuts, j’adore le secteur dans lequel je travaille et je compte m’y épanouir encore. Personnellement, c’est de me sentir toujours à l’aise avec ce que je fais et qui je suis. Ce n’est pas vraiment une “grande ambition” mais c’est essentiel pour moi.

Un conseil ou un message à donner à un étudiant de BSB?

Ce doit être TRES redondant mais profite, profite, profite! Vis tout ce que tu as à vivre, les études, les assos, les soirées, l’étranger si c’est possible, pour ne rien regretter. Ces années passent si vite, elles sont courtes mais intenses. Investis-toi, apprends, l’école sert aussi à nous préparer à la vie.

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JEFFREY KLEIN PREND LA DIRECTION DU MASTER GRANDE ECOLE

Cinq nominations à des postes clés pour accélérer la réalisation du plan stratégique BSB2022

BSB annonce cinq nominations d’importance. Jeffrey Klein (photo), en provenance de la prestigieuse Hult International Business School (Londres), prend le poste de Directeur (Associate Dean) du Master Grande Ecole (MGE) et succède à Sophie Raimbault, qui devient Directrice des Accréditations.

Une volonté notamment de renforcer la dimension internationale qui se conjugue avec l’arrivée de Michelangelo Balicco, venu de Università Cattolica del Sacro Cuore (Milan), qui devient Directeur du Développement International.

A noter également : Alexandre Pourchet, Directeur du MSc Corporate Finance & Investment Banking à BSB, prend la direction des programmes Postgraduate de l’Ecole; et Anne Michelot, venue de l’entreprise Gates Corporation, devient Directrice des Ressources Humaines.

Jeffrey Klein, Directeur (Associate Dean) du Master Grande Ecole

Jeffrey Klein, de nationalité américaine, rejoint BSB avec plus de 20 ans d’expérience multiculturelle dans le monde des business schools. Il était depuis 2018 Associate Dean à Hult International Business School, à Londres, après notamment des postes de direction académique à l’International School of Management (Paris), Boston University ou l’Ecole des Ponts Business School (Paris), et d’autres expériences de direction et de professorat aux Etats-Unis, en France, en Italie, en Suisse et en Tunisie.

Jeffrey Klein est titulaire d’un PhD en Management international à l’ISM Paris et d’un Master of Arts en littérature à University of Oxford. Il aura à cœur de déployer le nouveau format du MGE lancé à la rentrée de septembre 2020, qui verra le renforcement de la culture générale et de l’ouverture intellectuelle pour apprendre à manager la complexité.

Il succède à Sophie Raimbault, Professeure associée à BSB depuis 1998. A la direction du MGE depuis 2015, elle a mis en place la réforme du programme. Elle poursuit désormais ses fonctions à l’Ecole en tant que Directrice des Accréditations. Sophie Raimbault est diplômée de BSB et d’expertise-comptable.

Michelangelo Balicco, Directeur du Développement International

Michelangelo Balicco, franco-italien, rejoint BSB après 8 ans et demi passés à Università Cattolica del Sacro Cuore, à Milan, où il était Directeur Associé du Recrutement International. Auparavant, il avait assuré le même type de mission pendant 7 ans pour le prestigieux Politecnico di Milano, et a également quelques expériences en entreprise. Michelangelo Balicco est diplômé de l’ESADE Business & Law School (Barcelone) et de la SDA Bocconi (Milan) en Marketing & Sales.

Alexandre Pourchet, Professeur associé et Directeur du MSc Corporate Finance & Investment Banking (CFIB) à BSB depuis 2016, devient également Directeur des Programmes Postgraduate – poste créé pour assurer le développement de ces 7 programmes internationaux qui lui seront rattachés dans le cadre du périmètre du MGE (en plus du MSc CFIB : MSc Wine Management, MSc Global Marketing & Luxury Management, MSc Arts & Cultural Management, MSc Digital Leadership, MSc Data Science & Organizational Behavior et MS Management des Entreprises Culturelles et Industries Créatives). Alexandre Pourchet est titulaire d’un doctorat en Management stratégique et Corporate finance à l’Université Paris Dauphine et à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).

Anne Michelot, Directrice des Ressources Humaines

Diplômée de BSB en 1993, sophrologue et coach, Anne Michelot retrouve son Ecole au poste de Directrice des Ressources Humaines après une carrière dans des groupes industriels internationaux. Depuis plus de 16 ans chez Gates Corporation, fournisseur de pointe américain pour l’industrie et l’automobile, elle a créé le poste de DRH et pilotait les ressources humaines de plusieurs unités en France et en Italie.

Ces nominations s’inscrivent dans le plan stratégique BSB2022 qui vise, entre autres objectifs, à renforcer l’internationalisation de BSB dans toutes ses dimensions – culture, programmes, élèves, etc. – et à accélérer le développement académique de l’Ecole” indique Stéphan Bourcieu, Directeur Général de BSB.

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DEMAIN… VU PAR NATHALIE PALLADITCHEFF

Alumni BSB’91, Présidente et Cheffe de la Direction chez Ivanhoé Cambridge

Nathalie Palladitcheff est diplômée de la promotion 1991 de BSB. Elle est actuellement Présidente et Cheffe de la Direction chez Ivanhoé Cambridge, à Montréal (Canada). Fondée au Québec en 1953, Ivanhoé Cambridge développe et investit dans des propriétés, des projets et des sociétés immobilières à travers toute la planète. Nathalie Palladitcheff nous parle ici de son parcours, du CEO moderne, de culture d’entreprise, d’un monde où RSE et ESG auraient disparus ou encore des transformations de son secteur, accélérées par l’épisode Covid-19.

Nathalie Palladitchef

“Je garde un excellent souvenir des trois ans que j’ai passés à Dijon. Je le dis souvent: j’y ai été très bien formée, acquérant une très solide base technique en finance, comptabilité, droit, fiscalité, qui a fait toute la différence pour le début de ma carrière. Je suis très reconnaissante envers cette institution qui s’appelait à l’époque ESC Dijon, et je garde encore des souvenirs émus des cours d’Odile Dendon, une professeure qui m’a donné confiance dans le fait de maitriser un sujet.

A l’époque, je voulais être une experte, et j’ai été embauchée en cabinet d’audit avant même l’obtention de mon diplôme. Cela est d’ailleurs une constante dans ma carrière: en 30 ans, je n’ai jamais cherché de travail, on est toujours venu me solliciter. Il y a certes une question d’époque, mais cette solidité technique, au-delà des compétences et du passeport qu’elle constitue, m’a permis de tenter plein des choses tout au long de mon parcours.

Je retiens aussi l’ouverture d’esprit que m’a apportée la formation. Une grande école de management, c’est comme une auberge espagnole: on y prend ce qu’on y trouve. Et j’y ai trouvé beaucoup de choses en plus des enseignements: de la diversité, des expériences enrichissantes… Cela a été très important pour moi, et en particulier pour le poste de CEO que j’occupe aujourd’hui, car un dirigeant doit être quelqu’un de curieux, humble, capable de poser des questions sans avoir forcément les réponses. Sous cet angle je vois bien que mes yeux ne sont pas les mêmes que ceux des générations précédentes.

A l’époque il n’y avait aucun cours de RSE ou autre. Pourtant aujourd’hui, c’est ce que je fais au quotidien. Je suis persuadée que les actes durables sont les actes rentables – et a fortiori dans l’industrie immobilière au sein de laquelle j’évolue! Il est absolument nécessaire de produire dans une logique de durabilité; demain, ce sera le strict minimum.

La fin du CEO omnipotent

Avant, l’Europe était en avance sur cette question; maintenant, on voit partout l’émergence des dimensions sociale, environnementale et de gouvernance. Elles deviennent la clé de la performance qu’on construit pour le futur. Cette évolution confirme que nous passons par une phase où l’expertise n’est plus si importante. Ce qui compte pour un CEO, c’est de mettre en place les connections, les réseaux qui vont marcher. D’avoir une méthode pour organiser ce qu’on ne sait pas.

Pour moi c’est en cela qu’une école comme BSB forme les CEO de demain. Il ne faut pas formater les gens avec des certitudes, leur dire qu’ils ont raison et qu’il faut telle ou telle chose dans leur parcours. Les nouveaux profils de dirigeants sont très différents du passé. Au-delà des compétences techniques, il faut cette humilité de savoir que l’on ne sait pas tout et de s’organiser en fonction de ça. Il n’y a plus de place pour un CEO omnipotent, qui sait tout. Ce temps est révolu.

La vraie réussite est de trouver ce qui est le mieux à un moment donné. Rien ne doit être tracé d’avance, il ne sert à rien de se projeter à 20 ans. On obtient beaucoup plus de satisfaction en laissant la place à ce qu’on ne sait pas et ce qui n’existe pas encore. Pour ma part c’est ce que je retire de mon expérience: je trouve de la cohérence dans mon parcours par ce cheminement par étapes, d’entreprise en entreprise, en ayant fait les choses parce que c’était le moment et non parce que c’était programmé.

Regardez: on a beau faire toutes les projections du monde, à part Bill Gates, personne n’avait prévu une crise comme celle du Covid-19! Celle-ci ne fait que confirmer qu’il ne faut pas faire les choses en réaction: il faut faire les choses, les bonnes choses, parce qu’elles le doivent – sinon on ne se prépare pas pour la prochaine crise. L’idée n’est pas de juste répondre à la crise actuelle, mais d’en tirer aussi des enseignements durables et de faire du prospectif.

RSE et ESG, la bonne utilisation du capital

Il faut avoir la force et le courage dans la politique ESG – Environnementale, Sociale et de Gouvernance – de préparer les futures crises. Et allons même plus loin: il faudrait quasiment que les mots “RSE” et “ESG” aient disparus. Je veux dire: le jour où ils auront disparu, cela voudra dire que ce qu’ils revêtent est intégré, qu’ils sont juste un poumon nécessaire et naturel de l’entreprise. Je dis souvent que quand on construit un immeuble, on ne se demande pas s’il y aura l’électricité: c’est un présupposé. De même, RSE et ESG doivent devenir standards.

Cette réflexion, je l’ai développée car plus j’ai progressé dans ma vie professionnelle, plus j’ai eu un niveau de responsabilité élevé, plus j’ai pris conscience que ces dimensions étaient les plus fondamentales. Cette réflexion est intimement liée à mon propre parcours, bien plus qu’à une tendance actuelle.

A Ivanhoé Cambridge, on se considère comme militant. Nous tenons absolument à ce que RSE et ESG soient une partie intégrante de la culture des équipes, il faut que ça devienne inconscient. Je considère même que c’est l’objectif principal de mon mandat. Il n’y a pas d’obligation de résultat mais une obligation de moyen. Et cela est d’autant plus impérieux que nous sommes dans le monde immobilier: les gens vivent dans nos constructions.

Soyons clairs: je n’y mets pas de philosophie, mais pour moi c’est de la performance que l’on fabrique sur le long terme. Ivanhoé Cambridge, c’est 30 milliards d’euros de capital: la RSE et l’ESG, c’est tout simplement la bonne utilisation du capital. Lorsque j’ai pris mes fonctions en octobre dernier, nous avons regardé les tendances, et sur cette base, on a vu qu’il était nécessaire d’intégrer ce pilier significatif à notre plan stratégique.

Influence et place de la femme

Ainsi tout ce qu’on fait doit être passé au filtre RSE/ESG. Quand on construit un immeuble, aucun aspect du projet n’y échappe. Et je dois dire que je suis frappée par le degré d’adhésion en interne, comment les gens s’approprient cela. Et comment cela diffuse aussi au-delà de nos murs. Par exemple nous avons accueilli 25 stagiaires en avril, malgré le confinement, et nous avons pu mesurer que pour ces jeunes le choix de se diriger vers nous s’était beaucoup fait sur cette dimension.

Cela rejoint le deuxième volet de mon ambition: qu’Ivanhoé Cambridge soit influent. Notre institution est très connue dans le monde de l’immobilier – elle est quatrième dans le monde au niveau des actifs. Plus l’entreprise est montrée en exemple sur ces sujets, plus cela a un effet de contagion sur nos pairs. J’aime cette idée d’avoir de l’influence de cette manière, de générer cette émulation. Il y a un côté plaisant d’être à l’avant de ces tendances qui vont se généraliser. Car au bout des choses, tout le monde aura gagné.

Mon autre combat, peut-être plus personnel, est celui des femmes. Je n’ai jamais souffert d’être une femme professionnellement, mais aujourd’hui à mon poste je me suis rendu compte que le sujet de la place de la femme n’était pas du tout réglé. Pour faire simple: il n’y en pas beaucoup et ce sont toujours les mêmes! Je ne me considère pas féministe, il ne s’agit pas d’avoir des femmes pour avoir des femmes. Mais je suis pour la diversité. En gouvernance, on voit à quelle point la place des femmes contribue fortement à la performance. Malheureusement l’évolution vers la parité est très lente…

Le Covid-19 accélérateur de réalité

Cet épisode du Covid-19 est une période accélérée des tendances: on assiste à une évolution du commerce, des pratiques de travail – avec plus de souplesse, moins de transport en commun, une transformation des bureaux, etc. Dans notre industrie, pas de grande surprise à relever, tout va simplement beaucoup plus vite.

En fait cette période renforce nos convictions. Nous vivons une transformation du secteur comme on n’en a pas connu depuis la Deuxième Guerre Mondiale, les évolutions sont exacerbées par la crise actuelle et cette réalité accélérée conforte notre positionnement.

Les trois quarts des actifs d’Ivanhoé Cambridge se situent hors du Canada, et nous adoptons toujours une approche sociologique et culturelle pour nos projets selon les localisations géographiques. Notre crédo, c’est “Investir globalement, agir localement”, et cela prend d’autant plus de force aujourd’hui. L’immobilier doit se faire en réponse à des besoins locaux. Et oui, cet épisode interroge sur une forme de déglobalisation.

Historiquement, notre portefeuille était beaucoup axé sur le bureau mais il avait déjà évolué ces dernières années. Nous avions déjà en tête ce mouvement structurel donc nous ne sommes pas déconcertés par sa prise de vitesse, il était anticipé. Il faut bien voir une chose: c’est la flexibilité qui est le plus important. Il y aura toujours des bureaux; cette classe d’actifs ne va pas disparaitre mais va fortement évoluer.

Nous vivons comme une révolution en action. Les lieux évoluent, les immeubles évoluent, et une sélection naturelle se fait entre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. C’est un constat qui vaut pour toutes les crises, pas seulement celle du Covid-19. Souvenez-vous par exemple comment le SRAS avait été l’accélérateur du e-commerce en Asie au début des années 2000. Il y a une manière optimiste d’envisager ces épisodes, car il va sortir des choses intéressantes et durables de celui que nous connaissons en ce moment.”

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PENDANT L’ÉTÉ, DES VISITES DU CAMPUS POUR LES CANDIDATS DE CLASSE...

Le BSB Campus Tour, adapté aux contraintes sanitaires, permettra aux futurs élèves de l’Ecole de découvrir à fond le campus de Dijon et la ville

La crise sanitaire liée au Covid-19 a chamboulé cette année l’organisation des concours d’admission aux Grandes Ecoles de management. Ainsi la partie orale du processus a dû être supprimée et les candidats n’auront pas eu la possibilité de profiter de ce moment précieux pour ressentir l’ambiance des écoles et leur environnement – un critère pourtant capital pour faire son choix.

Afin de remédier à cette situation, BSB organise du 7 juillet au 5 août, pour les candidats issus de classes préparatoires, des visites de son campus et de Dijon – assurées par la Team Admissibles et adaptées aux contraintes sanitaires.

Découvrir le campus et la ville avec les étudiants de BSB

Les étudiants en classe préparatoire et candidats au concours BCE sont invités par les équipes et la Team Admissibles BSB à découvrir l’Ecole, du mardi 7 juillet au mardi 5 aout 2020. Au programme: visite du campus, Dijon City Tour et pauses gourmandes pour échanger avec les Admisseurs. Deux créneaux de visites sont proposés en semaine, du lundi au vendredi (hors pont du 14 juillet). La visite dure 2h30.

Visites adaptées à la situation sanitaire

Des mesures sanitaires seront appliquées dans le respect des règles gouvernementales de sécurité établies dans le cadre de la situation liée au Covid-19. Ainsi, pour assurer la distanciation sociale, les visites se feront par petits groupes de 4 personnes maximum, avec un membre de la Team Admissibles – formé aux mesures en question et qui veillera à ce qu’elles soient bien appliquées. Le port du masque sera obligatoire durant toute la visite du campus. Du gel hydroalcoolique sera à disposition.

Informations et inscription obligatoire: weezevent.com/bsb-campus-tour

Le site Admissibles BSB: admissibles.bsb-education.com

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BAROMÈTRE DE LA DIVERSITÉ DANS LES CA: BIEN POUR LE GENRE,...

Le Baromètre de la Diversité dans les Conseils d’Administration, publié chaque année depuis 2014 par BSB, présente ses statistiques après les AG 2020. Quatre principaux enseignements sont relevés par les chercheurs de l’équipe Finance, Gouvernance & RSE de l’Ecole:

  • La diversité de genre est entrée dans les pratiques (autant de femmes que d’hommes nommés aux AG 2020)
  • La diversité d’âge, par contre, ne progresse pas (un âge moyen toujours de 54 ans et seulement 10% de 18-40 ans et 19% de 41-50 ans nommés dans les conseils)
  • Un renforcement de l’influence des réseaux sur le recrutement (les nouveaux administrateurs sont issus des écoles d’élite, ont exercé dans un ministère, ou sont multi-mandats – c’est vrai aussi pour les femmes)
  • Et une baisse de la proportion de CEOs parmi les nouveaux administrateurs

L’étude porte sur les sociétés du SBF 120, de droit français, soit 112 sociétés, soumises à la loi Copé-Zimmermann relative à la diversité de genre dans les conseils d’administration, qui requiert une représentation minimale de chaque genre d’au moins 40%. Les administrateurs représentants les salariés n’entrent pas dans le calcul du ratio de 40% et ne sont pas pris en compte dans l’étude.

Un recrutement à parts égales entre hommes et femmes

Trois ans après la mise en place du quota de 40%, les conseils d’administration des sociétés françaises du SBF120 ont définitivement adopté l’équilibre de genre dans leurs pratiques de recrutement: en 2020, pratiquement la moitié des administrateurs nommés aux AG sont des femmes. Même si la proportion est moindre, les recrutements féminins ont atteint 36% dans les sociétés étrangères du SBF120. La part des femmes dans les conseils d’administration se stabilise à 45,2%.

Un âge moyen d’entrée dans les conseils stable à 54 ans

Si la diversité de genre est devenue naturelle dans les conseils d’administration, la diversité en termes d’âge reste limitée et l’ouverture des conseils d’administration aux 40 ans et moins reste une exception (10% des élus). Les femmes nommées sont un peu plus jeunes (âge moyen de 52 ans, au lieu de 56 pour les hommes) et sont moins représentées dans la tranche 61 ans et plus.

Une convergence des profils entre hommes et femmes qui se confirme

Les caractéristiques dominantes (plus de la moitié des élus aux AG 2020 concernés) des nouveaux administrateurs sont la formation en gestion (65%), l’expérience de direction (directeurs, membres du comité exécutif: 66%), l’expérience internationale (66%), l’expérience en finance (53%) et l’expérience comme administrateur d’autres sociétés cotées (60%). Elles sont dominantes aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Être CEO n’est plus un passage obligé

Longtemps considéré comme une expérience incontournable pour être administrateur, être le numéro 1 d’une entreprise (CEO) est une caractéristique que 43% des nouveaux administrateurs de 2020 détiennent (contre 53% pour ceux de 2019). Si la proportion demeure plus forte chez les hommes, elle est également en baisse comme chez les femmes.

L’influence des réseaux sur le recrutement se renforce

Les administrateurs nommés aux AG de 2020 sont pour 44% d’entre eux diplômés d’une école d’élite (contre 40% en 2019), 21% ont une expérience en Ministère (18% en 2019). Après avoir connu une baisse de 2014 à 2017, les statistiques sont en augmentation pour les femmes comme pour les hommes. Les réseaux d’administrateurs sont également très influents avec 60% des nouveaux nommés ayant ou ayant eu au moins un mandat dans une autre société cotée. Alors que les réseaux d’administrateurs étaient très masculins, ils se sont ouverts aux femmes avec la loi Copé-Zimmermann et les nouvelles administratrices sont mêmes plus nombreuses en proportion à avoir cette expérience : 63% contre 58% pour les hommes.

Retrouvez des informations plus complètes sur cette nouvelle édition du Baromètre 2020 de la Diversité dans les Conseils d’Administration sur barometre.bsb-education.com et dans cet article publié sur The Conversation.

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DEMAIN… VU PAR ANTHONY SÉGUR

Etudiant du Master Grande Ecole de BSB

Anthony Ségur est étudiant à BSB. Il finit actuellement son Master 1 en semestre à l’étranger à Prague (République Tchèque) et postule pour suivre le MSc Arts & Cultural Management pour sa dernière année de spécialisation à l’Ecole. Particulièrement investi dans la vie associative, il est le lauréat du premier concours d’éloquence inter-écoles en Bourgogne Franche-Comté organisé par le Cercle Politique de BSB il y a quelques mois. Comment imagine-t-il l’école de demain? Il livre ici ses réflexions

Anthony Ségur - Demain

“Envisager l’école du futur? Voilà une problématique bien délicate tant les enjeux sous-jacents sont nombreux et essentiels. Rarement une génération n’aura vu autant de poids peser sur ses épaules: nous devons être les leaders du changement de demain, sauver la planète de toutes ses souffrances, sauvegarder les principes fondamentaux de notre société tout en améliorant certains de ses aspects qui semblent surannés.

Pour faire face à cette question et tenter d’y apporter une réponse, il faut déjà pouvoir mettre en perspective le rôle de l’école à travers l’environnement dans lequel il s’inscrit. Une fois que l’on se prête à cet exercice de pensée, nous prenons la pleine mesure des enjeux qui s’annoncent: environnementaux, sociaux, technologiques, économiques. Tous indispensables et interdépendants. Impossible de considérer l’un sans considérer les autres. Réchauffement climatique, inégalités persistantes, intelligence artificielle, crise économique… et tant d’autres.

A l’heure des réseaux sociaux, de l’information instantanée, de la virtualisation à outrance, nous n’avons jamais été aussi nombreux et interconnectés, et dans le même temps jamais paru aussi loin les uns des autres. Il ne s’agit pas là de faire le procès du progrès technologique, ni de tenir un discours rétrograde, au contraire: ces outils doivent être mis au service de demain, permettre à nos sociétés d’avancer ensemble plus vite et plus loin, sans être un vecteur de notre propre déshumanisation.

Que nous apprend la récente crise sanitaire qui affecte le monde entier depuis plusieurs mois, au-delà du drame évident que cela constitue? Simplement que l’humanité, plus que jamais, ne peut être considérée autrement que comme un ensemble d’individus solidaires, et que le souci de l’autre doit être au cœur de nos préoccupations. Et se soucier de l’autre, c’est aussi se soucier du monde dans lequel il vit; dans lequel on vit. Ce monde est mouvant, en perpétuel changement: n’oublions pas d’évoluer avec lui.

A cet égard, l’école du futur, c’est d’abord l’école de la pleine responsabilisation. Les enjeux économiques ne peuvent être occultés tant ils constituent un rouage essentiel du fonctionnement de nos sociétés, mais nous comprenons bien que les placer sur un piédestal au détriment des autres enjeux majeurs dont l’importance est au moins équivalente est une erreur que nous ne pouvons plus nous permettre. Il ne s’agit plus de former de simples managers, mais de sensibiliser les étudiants aux problématiques actuelles sous tous leurs aspects, afin de pouvoir appréhender au mieux non pas seulement le monde de demain, mais aussi le monde d’aujourd’hui.

Au regard de tous ces éléments, l’avenir ne peut être envisagé que d’une seule manière: tous les composants de notre société doivent aller dans le même sens, individus et entreprises, vers un management et une gestion responsables d’un point de vue éthique, environnemental, social, technologique, économique. Ce n’est que par cette solidarité responsable que nous pourrons nous prémunir des menaces qui sont réelles et dont nous pouvons pour certaines déjà ressentir les effets. Ce sont aussi ces valeurs qui doivent être cultivées et véhiculées en école.

Chacun a un rôle à jouer, il s’agit maintenant d’être à la hauteur des défis de notre époque; pour l’heure n’ayons pas la prétention d’être, mais l’ambition de devenir.”

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